«C'est avec la plus grande tristesse que nous devons annoncer la nouvelle tragique de la mort soudaine hier d'un arrêt du cœur foudroyant de notre cher Pete Burns.» Tombé lundi soir, un communiqué émanant de son entourage a donc fait part de la disparition, à 57 ans, du chanteur du groupe originaire de Liverpool, Dead or Alive.
Intimement liée aux années 80, la pop synthétique de Dead or Alive avait connu le succès à travers une poignée de tubes – That's the way (I like it), une reprise de KC and the Sunshine Band, You Spin Me Round (Like a Record) – qui avaient notamment cartonné au Royaume-Uni. Malgré une dizaine d'albums publiés, force est toutefois d'admettre le faible intérêt de la formation du travesti Pete Burns qui, par la suite, avait basculé dans la télé réalité (Celebrity Big Brother) et fait parler de lui en portant un manteau en peau de singe saisi par la police car interdit d'importation par la législation britannique. «Dur à croire !» a écrit sur Twitter (à propos de sa disparition – et non de la peau de singe) le chanteur britannique Boy George, autre icône contemporaine symbolique de l'excentricité british.
Tearful about the passing of @PeteBurnsICON he was one of our great true eccentrics and such a big part of my life! Wow. Hard to believe!
— Boy George (the truth is in your breath) (@BoyGeorge) October 24, 2016