La Gaîté lyrique, censée être à la pointe en matière d'innovation culturelle, ne l'est visiblement pas, en tout cas, en matière de bien-être au travail. Une enquête, publiée ce mercredi sur Documentations, site internet se présentant comme «un média participatif contre l'hégémonie conservatrice qui gouverne le champ de l'art», dénonce pêle-mêle dérives managériales, souffrances au travail et conflits d'intérêts au sein de cette institution parisienne, propriété de la municipalité dont l'exploitation est confiée à une entreprise privée par un contrat de délégation de service public (DSP).
Théo Kuperholc, porte-parole du comité social et économique (CSE), instance représentative du personnel, de la Gaîté Lyrique, a affirmé, quant à lui, que la plupart des informations révélées «sont des éléments dont le CSE a connaissance et sur lesquels nous travaillons avec la direction». L'enquête en question, signée anonymement, a été réalisée en partie avec le concours d'anciens et actuels salariés, se disant impuissants face au manque de considération de la direction. «En publiant ça, nous voulions mettre un coup de pied dans la fourmilière, déclare l'un d'eux à Libération. On s'est bien sûr posé des questions éthiques et morales mais avec les médiations, l'inspection du travail, etc., on a malheureusement l'impression que rien ne change. Si nous avons décidé de relayer ces informations, c'est pour le bien de la Gaîté lyrique, pour que ce c