Hélène Frappat crée à partir des autocrates de tout temps une dictatrice qui n’a rien à leur envier.

Mark O’Connel plonge dans l’histoire de Malcom Macarthur, dandy devenu braqueur en 1982 en Irlande.

William Benedetto directeur de cinéma l’Alhambra à Marseille et Samah Karaki, neuroscientifique, évoquent la place de la science et de la culture dans l’écologie et affirment la volonté de la rendre accessible à tous.

Dans son cinquième ouvrage, l’auteur américain remonte le fil de l’histoire d’un nationalisme particulier à travers trois lieux où il a pérégriné, le Sénégal, la Caroline du Sud et la zone israélo-palestinienne.

Dans son nouveau roman, Adrien Genoudet fait trembler les frontières entre la réalité historique de la guerre d’Indochine et l’imagination, avec la correspondance entre une femme et son mari, séparés par le conflit.

De Rembrandt à Vallotton en passant par Munch, l’exposition, visible jusqu’au 1er octobre à Paris, offre un surprenant inventaire des postures de l’abandon.

La danseuse et chorégraphe franco-tamoule mêle les mouvements d’une danse traditionnelle indienne ancestrale à la modernité du hip-hop.

A l’occasion de la panthéonisation de l’ancien ministre de la Justice, jeudi 9 octobre, le musée rend visible la machine qui fut à l’origine de son combat pour l’abolition de la peine de mort.

La chanteuse, parolière et plasticienne a participé à de nombreux groupes cultes de l’underground belge comme Aksal Maboul et les Tueurs de la lune de miel. Elle est morte dimanche 5 octobre à 68 ans.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce8 octobre avec aussi «Tron : Ares», «Egoist», «One to one, John and Yoko», «Berlinguer, la grande ambition», «Nos jours sauvages», «Détours» et «Hors-Service». Bandes-annonces à l’appui.

Mettant en scène un couple gay rongé par l’amour propre, le mélodrame de Daishi Matsunaga a tout d’un film de «gaysploitation» qui se regarde le nombril.

Chaque semaine, «Libération» passe en revue l’actualité du livre jeunesse. Aujourd’hui, un superbe journal de bord d’un bébé, de sa naissance à ses 3 ans.

Le biopic sur Enrico Berlinguer, chef du Parti communiste italien rêvant de s’éloigner de l’URSS, loupe son objectif didactique.

Philippe Petit, personnage principal et auteur de ce long-métrage documentaire, apprend que sa mère est atteinte d’une maladie neurodégénérative. Lors de son voyage pour aller la voir, les souvenirs affleurent.

Premier long métrage de Vasílis Kekátos, ce road-movie sur un groupe de jeunes marginaux en van ne transporte pas.

Le blockbuster réalisé par Joachim Ronning déçoit par sa trame parfaitement générique et son écriture balourde.

Paru il y a cent ans, enfin traduit, «Monts mers et géants» explore l’évolution de la société, de la technologie et des structures de pouvoir à travers les siècles.

Le documentaire, resserré sur les dix-huit premiers mois new-yorkais de l’iconique duo, nous transporte dans l’ère très politique du rock anglo-saxon.

D’une grande actualité, le documentaire de Jean Boiron-Lajous met en scène six démissionnaires du service public, dénonçant le coût humain des coupes budgétaires.

Le cinéaste ne trouve pas l’équilibre dans ce buddy movie situé dans la ville industrielle de Saint-Dizier, où un duo d’amis de tous les excès survit comme il peut.

Puisant charme et légèreté dans son casting de jeunes inconnus, le long métrage de l’Américain relève un pari ludique et atteste de son admiration pour le réalisateur d’«A bout de souffle».

Le cinéaste signe un puissant documentaire sur l’arrière des lignes de front en Ukraine, s’immergeant dans la vie quotidienne de la population civile pour en offrir un portrait composite.

L’Académie Goncourt a dévoilé ce mardi 7 octobre son avant-dernière sélection, avant la remise du prix le 4 novembre au restaurant Drouant à Paris. Huit écrivains ont été retenus.

Le cinéaste américain revient sur son rapport à une génération de réalisateurs français et sur notre engouement collectif pour la genèse des chefs-d’œuvre.

«Libé» vous guide dans les pièces ou performances du moment. Parmi les spectacles vivement conseillés par la team Culture cette semaine : «Aida», de Verdi, «Conversation entre Jean ordinaires» et «Entre-temps» de Philippe Découflé.

Dix-sept créateurs, de moins de 40 ans, partagent leurs univers foisonnants à travers une pluralité de matières et de techniques artistiques.

Le compositeur bolivien Carlos Gutiérrez Quiroga et l’ensemble ­avant-gardiste fondé en 1979, remarqués au festival Musica de Strasbourg, ravivent remarquablement des musiques ancestrales autochtones proches de la disparition.

Jean-François Auguste, metteur en scène, et Jean-Claude Pouliquen, comédien situation de handicap, se connaissent depuis dix-huit ans. Ils livrent une déambulation qui questionne la normalité et où se mêlent drôlerie, absurdité et poésie.

Le natif de Seine-Saint-Denis, formé au conservatoire d’art dramatique et révélé par le cinéma d’auteur, partage l’affiche de «Météors» ce mercredi.

Imaginative et enjouée, la dernière création du chorégraphe entretient la flamme d’une danse multiple, réfractaire aux préjugés.

Dans un spectacle bien pensé, la plasticienne irano-américaine Shirin Neshat livre une puissante mise en scène de l’opéra de Verdi.

L’événement, dont «Libé» est partenaire, a drainé ce week-end de nombreux fondus du noir venus écouter des auteurs français, britanniques, mais aussi américains ou israéliens, qui n’ont pas hésité à dénoncer les politiques dans leurs pays.

L’institution parisienne a fait salle comble en mettant en scène le procès d’un des peintres les plus célèbres du XIXe siècle, mis en cause pour son chef-d’œuvre «le Déjeuner sur l’herbe», qui fit scandale lors de sa présentation.

Adaptée du film culte de Roger Corman, la comédie horrifique refait un tour de piste sous la forme d’un spectacle musical tonique agencée par le tandem Hecq-Lesort.

Figure importante du nouveau cinéma hongrois et animée par la volonté de «montrer les gens tels qu’ils sont», la réalisatrice est morte le 1er octobre, à 87 ans.

Le musée d’Orsay consacre une exposition à la période parisienne du peintre américain. Eclipsée en France, son œuvre à la vitalité sensible et à la touche impressionniste est pourtant admirable.

Le directeur de la rédaction de «Philosophie Magazine» a surmonté une enfance endeuillée en se consacrant à l’écriture.

Dramaturge et scénariste, le cinéaste a signé en 2011 un biopic sur un président de la République en exercice, avec Denis Podalydès. Il a succombé à une crise cardiaque à son domicile à L’Isle-sur-la-Sorgue, a appris l'AFP ce dimanche.

Alors que les mémoires de Gisèle Pelicot sont prévues pour février, près d’une quinzaine d’ouvrages ont déjà paru depuis un an sur ce procès au retentissement international.

Dans ce nouveau «true crime» des éditions 10/18, Jean-Marie Pottier décrypte le meurtre d’un sénateur démocrate qui voulait défier Roosevelt.