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A la Fondation Vasarely, une vente aux enchères en trompe-l’œil

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Alors qu’elle inaugure un Centre de recherche sur l’art optique, la fondation d’Aix-en-Provence espère ce vendredi 21 mars renflouer ses caisses. Nouvel épisode d’une succession qui a donné lieu à un feuilleton judiciaire ces dernières décennies.
Victor Vasarely (au centre) et son équipe au travail lors de la construction de la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence, en mai 1975. (Bertrand Laforêt)
publié le 19 mars 2025 à 17h41

Un droit de réponse de la Fondation Vasarely, publié le 15 avril 2025, se trouve à la fin de cet article.

«Le futur nous appartient». C’est le titre de la vente aux enchères organisée par Artcurial, ce vendredi 21 mars, à la Fondation Vasarely. «Et du passé faisons table rase» aurait-il peut-être fallu ajouter. Car, une nouvelle fois, la fondation aixoise, qui fêtera l’an prochain ses 50 ans, tente de se refaire une santé réputationnelle autant que financière. Depuis plusieurs années déjà, l’institution consacrée à l’artiste Victor Vasarely (1906-1997), grand maître des illusions d’optique des années 70, survit au gré d’un feuilleton judiciaire qui oppose deux membres de la famille autour de l’héritage. Le musée lui-même souffre d’un manque cruel d’entretien qui met à mal le corpus d’œuvres. Aujourd’hui, pour redorer son image, la Fondation tente de profiter de l’aura et de la légitimité de partenaires prestigieux, dont le centre Pompidou en premier lieu dans un alignement de planètes un peu opportuniste. Pour renflouer ses caisses, elle organise ce vendredi une vente aux enchères dont l’œuvre principale est un tableau ayant appartenu à l’un des deux fils de Victor Vasarely (1906-1997), André. Or, celui-ci est aujourd’hui sous la tutelle de son neveu, Pierre Vasarely, lequel est aussi... le président de la Fondat