Menu
Libération
Marché de l'art

A Paris, Art Basel va regagner le Grand Palais et annonce quelques nouveautés

Article réservé aux abonnés
Désormais appelée «Art Basel Paris», la foire d’art contemporain retrouve l’immense nef du célèbre bâtiment pour sa prochaine édition et propose plusieurs focus pour répondre à l’air du temps.
Au Grand Palais à Paris en octobre 2017 pendant la Fiac. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 28 mai 2024 à 16h43

Cette année, on fait plus simple et on regagne ses pénates. Paris+ par Art Basel, l’ex-Fiac qui semblait s’excuser de l’arrivée du géant international des foires d’art contemporain dans le pré carré parisien en se plaquant derrière un intitulé alambiqué, s’appellera désormais «Art Basel Paris». De quoi s’installer durablement dans le paysage comme elle l’a fait, après Bâle en Suisse, à Miami ou Hongkong. Surtout, elle réintègre cette année l’adresse historique et prestigieuse du Grand Palais qui rouvre ses portes cet été pour accueillir les épreuves d’escrime lors des Jeux olympiques. Depuis sa fermeture en 2021, Paris+ s’étaient rabattu sur le Grand Palais éphémère construit par Jean-Michel Wilmotte sur le Champ-de-Mars.

En retrouvant les 13 500 m² de l’immense nef du bâtiment et ses galeries en balcon, Art Basel Paris pourra augmenter sa capacité d’accueil et étendre encore son chiffre d’affaires après les records de vente enregistrés l’an passé pour les plus grosses galeries (près de 20 millions d’euros pour la galerie-monde Zwirner en une seule journée, 13 millions pour sa concurrente Hauser & Wirth, environ 3 millions pour le français Kamel Mennour, toujours sur la seule journée du 18 octobre). Placée pour la troisième année consécutive sous la direction de Clément Delépine, Art Basel Paris accueillera a