La catastrophe de Furiani ? Rien que ça. La voix fébrile, Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou n’y est pas allé de main morte ce jeudi 20 juin pour justifier l’urgence de travaux du bâtiment parisien. La conférence de presse anticipée consacrée au «projet culturel du Centre Pompidou 2030» s’est tenue en présence des lauréats du concours pour la transformation du schéma directeur culturel du musée – Nicolas Moreau, Hiroko Kusunoki et Frida Escobedo, adoubés, entre autres, par Renzo Piano qui imagina il y a cinquante ans l’iconique bâtiment.
Fermeture pendant quatre ans
Après que les architectes ont évoqué les multiples aménagements prévus dans le respect du projet initial (entre autres, clarification des façades et des circulations, création de gradins sur la partie droite du parvis, ouverture plus large de l’agora et annexion d’une partie des espaces souterrains sous la piazza), Laurent Le Bon a sorti la carte du traumatisme national qu’avait suscité l’effondrement d’une tribune du stade corse durant la Coupe de France de foot de 1992, catastrophe ayant causé la mort de 18 personnes et blessant plus de 2000 supporteurs. Face à une journaliste du Figaro qui évoquait la possibilité de laisser une partie du musée ouverte durant les travaux annoncés, il a rappelé la vétusté du bâtiment ayant entrainé plusieurs incidents ces dernières semaines. «Récemment, une gaine de désenfumage est tombée sur le trottoir à proximité du Centre Pompidou», nous confirme la