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Libération
Déménagement

Après des mois de flottement, le Centre national des arts plastiques inaugure enfin son chantier

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Rachida Dati doit se rendre mardi 26 mars à Pantin, où a commencé la construction des nouveaux bâtiments de l’institution. Il y a un an, «Libération» révélait l’impasse dans laquelle s’était enferré le Cnap dont le déménagement, prévu en 2024, a été aujourd’hui reporté à 2027.
A La Défense, dans les anciens ateliers de la Cnap. (Stephane de Sakutin /AFP)
publié le 25 mars 2024 à 18h13

Littéralement encastrée dans la dalle de La Défense qui abrite pour quelques semaines encore les collections du Centre national des arts plastiques (Cnap), la sculpture monumentale de François Morellet, réalisée sur place en 1990, ne fera pas partie du voyage. Impossible à déplacer, pensée in situ, la Défonce, c’est son titre, ne rejoindra pas le convoi monstre des 45 000 œuvres qui s’ébranlera dans quelques jours en direction du XVIIIe arrondissement de Paris, à une «adresse transitoire», en attendant leur atterrissage définitif à Pantin sur un site que la ministre de la Culture inaugurera mardi 26 mars à 10 heures.

Il y a un peu plus d’un an, Libération révélait l’improbable impasse dans lequel s’était enferré le Cnap. Sommé de quitter les bâtiments trop vétustes de La Défense dont le bail avait par ailleurs expiré depuis belle lurette, il restait dans l’incapacité de s’installer début 2024, comme c’était prévu, dans un nouveau bâtiment flambant neuf au nord-est de la capitale, à Pantin. En cause, une «opération sous-estimée» et «mal pilotée» selon un document interne de l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (Oppic). Le ministère de la Culture, qui nous avait confirmé «un dépassement du coût du projet immobilier par rapport à l’estimation