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Mobilisation

Arrêt des subventions culturelles dans l’Hérault : sidéré, le secteur se mobilise contre la «catastrophe»

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Après l’annonce la semaine dernière de la suppression des aides départementales pour la culture par le président socialiste, les acteurs culturels locaux alertent sur la «brutalité» de la méthode et «la sape du service public culturel».
Dans un courrier, la Coordination des intermittents et précaires accuse le président du département d’agir «sans concertation», avec «brutalité», «en toute autocratie», et de participer «à la sape du service public culturel» et «de l’emploi» qui touchera notamment une myriade d’associations et de lieux du spectacle vivant. (Camille Moirenc/Hemis. AFP)
par Solange de Fréminville, correspondance à Montpellier
publié le 4 février 2025 à 12h49

Le 3 février, la coordination des intermittents et précaires appelait à manifester devant le conseil départemental socialiste de l’Hérault, à Montpellier, pour contester la suppression des subventions aux acteurs culturels révélée par Libération et confirmée il y a une semaine. Les choix de la collectivité, qui continue à tout mettre sur le dos de l’Etat, sont désormais également contestés par les écologistes et les communistes.

«Tu te fous de nous !» C’est une lettre rageuse que la Coordination des intermittents et précaires (CIP) a envoyée au socialiste Kléber Mesquida, président du conseil départemental de l’Hérault, avec copie à tous les élus de l’institution, le 3 février au matin, tout en organisant une manifestation sous ses fenêtres réunissant une quarantaine de professionnels de la culture. Dans son courrier, la CIP accuse Mesquida d’agir «sans concertation», avec «brutalité», «en toute autocratie», et de participer «à la sape du service public culturel» et «de l’emploi»