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A la Villa Médicis, une multiplication de projets au nom de l’ouverture

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L’institution romaine, sous la tutelle du ministère de la Culture, s’est récemment appuyée sur de nombreux partenariats privés pour développer ses activités.
La Villa Médicis, à Rome. (Daniele Molajoli/Villa Medicis)
publié le 14 mars 2025 à 17h39

Dans la cour d’honneur, une troupe de régisseurs remballe les projecteurs roses du vernissage de «Chromotherapia», l’exposition toute en couleur de Sam Stourdzé et Maurizio Cattelan. Menés par des guides, des groupes de visiteurs ébahis déambulent au milieu des jardins. La cafétéria vrombit du bruit des percolateurs. En ce matin ensoleillé de mars, la Villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome, a l’air d’une ruche, conformément au souhait du directeur nommé il y a cinq ans, Sam Stourdzé (candidat à sa succession cet été), qui a voulu la «remettre en mouvement afin qu’il s’y passe en permanence quelque chose».

Le «mouvement» se voit d’abord dans la popularité des artistes invités aux événements (Maurizio Cattelan, Annette Messager, Juliette Armanet ou Eddy de Pretto, qui ont fêté la Saint-Valentin et la gastronomie française avec des crêpes Suzette !). Mais il se mesure surtout à l’augmentation du nombre de résidences courtes, qui ont pour but de dynamiser le brassage. Si seize pensionnaires effectuent toujours les traditionnelles résidences d’un an, la Villa a augmenté l