C’est un immense pêle-mêle très joyeux dans une salle de la MEP, une des dernières expos de la saison Brésil-France 2025. Sur ce panneau – intitulé «Vénus» – sont assemblées plus de 800 photos, avec des femmes noires qui sourient à l’objectif ou exhibent des formes sexy. Parmi elles, il y a aussi des gravures plus graves, des dessins représentant des esclaves, dont Escrava Anastacia, personnage martyre avec un masque sur la bouche, devenue une figure essentielle au Brésil ou la «Vénus Hottentote», symbole de la violence coloniale sur les corps féminins. Dans cet album géant, il y a aussi des paysages et des fruits tropicaux, Barack Obama, Grace Jones, Kim Kardashian, Beyoncé, la Jeune Fille à la perle de Vermeer et la Négresse de la peintre
Exposition
A la MEP, la «Vênus» de Val Souza sous toutes ses formes
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L’artiste brésilienne réhabilite la figure de la Vénus noire, à travers une série d’images, d’autoportraits et de dessins où elle tente de se réapproprier une histoire empreinte de la violence coloniale.
Détail de «Vênus», réalisé en 2022. (Instituto Moreira Salles Collect)
Publié le 13/09/2025 à 11h04
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