En voilà une initiative originale : présenter dans la nef d’Orsay, pendant une journée, 80 peintres contemporains. «C’est notre façon à nous de dire, “coucou, on existe”», explique le peintre Thomas Lévy-Lasne, organisateur de cette «aventure» – il tient à ce mot. «C’est aussi l’idée de squatter Orsay», précise-t-il, en mode plus combatif. Pendant sept heures trente, les artistes, en chair et en os, répondront aux questions du public juste à côté de leur œuvre, posée sur un chevalet ou collée au mur avec du ruban adhésif. Et un jeudi à Orsay, cela représente entre 12 000 et 18 000 visiteurs, dont 60 % d’étrangers, de quoi alimenter les rencontres, les discussions ou les timidités… «J’ai un peu peur, s’inquiète Françoise Pétrovitch lors de la présentation à la presse, est-ce qu’on pourra bouger ?» Le peintre Romain Bernini a pris les devants : «Je viens avec un petit tableau car on ne sait pas trop comment ça va se passer : on va faire à la fois la médiation et la sécurité.»
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