Insaisissable horizon… Le fuyard se dérobe à mesure qu’on veut l’approcher… Après s’être intéressé aux «murs», le musée des Beaux-Arts de Caen s’attelle à l’horizon, dans une très belle exposition d’une centaine d’œuvres, de Hans Memling à Hiroshi Sugimoto, en passant par Caspar-David Friedrich. Le parcours replace cette ligne de fuite dans l’histoire de l’art et l’ancre aussi dans la création contemporaine. Car des débuts de la perspective à nos jours, les artistes ont tenté de la cerner et, étonnamment, ils la représentent encore sous toutes ses coutures, fascinés par cette frontière du paysage. «En suivant les artistes, mais aussi les navigateurs, les voyageurs, les astronomes, nous réalisons à quel point l’horizon constitue un repère fondamental pour nous orienter dans l’espace. Non seulement il nous apporte l’assurance qu’il y a bien un sol sous nos pieds et un ciel au-dessus de notre tête mais il s’amplifie ou se rétrécit, se dilate ou s’ankylose selon les émotions que nous éprou
Exposition
Aux Beaux-Arts de Caen, «l’Horizon sans fin» a juste sur toute la ligne
Article réservé aux abonnés
«Marine bleue et jaune» de Léon Spilliaert (1934). (Léon Spilliaert/ The Hearn Family Trust.)
publié le 29 juillet 2025 à 7h33
Dans la même rubrique