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Libération
2025-2030

De Lyon à Shanghai, le centre Pompidou se projette hors les murs le temps de sa rénovation

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Après une période houleuse de conflit social, le musée s’efforce de voir l’avenir et d’aborder la période de fermeture comme une opportunité de rayonnement et de circulation pour ses collections.
Devant le centre Pompidou, lors de la grève des équipes, le 4 janvier. (Eric Broncard/Hans Lucas. AFP)
publié le 6 février 2024 à 18h40

Un musée éparpillé non pas «façon puzzle» mais en mode constellation. C’est l’image, un rien bling, de la voûte céleste que choisit le centre Pompidou pour évoquer son «rayonnement» pendant sa fermeture à partir de 2025. Pour l’heure, les organisations restent divisées après la toute fraîche signature, le 29 janvier, d’un protocole par deux syndicats majoritaires (FO et CFDT Culture) avec la nouvelle ministre Rachida Dati. Cet accord a mis fin à la grève (100 jours de grève et 24 jours de fermeture) qui minait le musée et acté le maintien de tous les postes – et des rémunérations – pendant les cinq années de grands travaux de désamiantage et de modernisation, sans lever toutes les incertitudes, estiment la CGT, SUD et l’Unsa, non signataires. Pour le public, il est temps de se projeter vers une «refondation» de Beaubourg a annoncé Laurent Le Bon, président de Pompidou, lors d’une conférence de