En 2020, même la pandémie n’a pu endiguer le déferlement mondial de la «Hallyu», cette vague culturelle qui englobe les films, la musique et les séries sud-coréens. Soutenue par le triomphe de Parasite de Bong Joon-ho (palme d’or à Cannes et premier film non anglophone à remporter l’oscar du meilleur film) et par les fréquentes irruptions de BTS en tête des classements Billboard, l’industrie des contenus du pays a vu ses exportations battre un nouveau record à 10,9 milliards de dollars (plus de 9,1 milliards d’euros). Un chiffre qui devrait encore grimper cette année pour atteindre 11,7 milliards de dollars, selon le ministère de la Culture sud-coréen.
C’est également l’année dernière que le nombre d’étrangers inscrits à un fan-club hallyu a dépassé la barre des 100 millions dans le monde. Malgré l’annus horribilis qui a donné un coup d’arrêt au secteur des spectacles, la capacité de l’industrie sud-coréenne à produire du contenu numérique et sa compétitivité ont permis à la quatrième économie d’Asie de renforcer sa position sur le marché du divertissement, amenant même le président Moon Jae-in à évoquer un «âge d’or» culturel.
Porte d’entrée
Dernier exploit en date : BTS a battu son précédent record du monde de tickets vendus pour un concert en ligne, avec 1,33 million de spectateurs devant leur écran pour le grant raout virtuel pour les fans «Muster Sowoozoo 2021», qui a rapporté plus de 71 millions de dollars en billets et produits dérivés. Afin de développer des espa