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Dans les abysses et les entrailles de la Terre sont tapies les pires créatures. Mais de là, jaillissent aussi les plus belles illuminations. C’est bien dans les cavernes que l’on trouve les peintures rupestres, premières traces artistiques de l’espèce humaine. C’est aussi dans une caverne que Platon emprisonne des hommes à moitié aveugles pour les libérer ensuite de leurs illusions grâce à la lumière, la connaissance et la philosophie. Sorte de spéléologue iconographe, Stephen Ellcock a magnifiquement illustré cette ambivalence des gouffres dans son recueil d’images Mondes souterrains, suite de la Danse cosmique. Pensé comme un Voyage dans les profondeurs réelles et imaginaires, de son sous-titre, ce magnifique livre en petit format s’appuie sur une riche iconographie, sagace et pleine de surprises.
Araignée extralucide dopée au Web
Mêlant œuvres anciennes et contemporaines, signatures inconnues et illustres (Grünewald, Bosch, Edward Hopper, Henry Fuseli…), créant des liens entre dessins, photographies, peintures et sculptures, l’œil d’Ellcock nous balade dans l’art indien, chinois, persan, flamand, italien, américain avec une finesse jubilatoire. Explorant les représentations des souterrains, mais aussi leur fantasme, Ellcock crée des correspondances entre l’histoire, l’art et la scienc