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Interview

Braquage au musée du Louvre : «Tels quels, les bijoux volés sont invendables»

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Pour l’avocate spécialisée en droit de l’art Corinne Hershkovitch, la revente des joyaux volés dimanche au Louvre, très faciles à identifier, paraît impossible.

La couronne de l'impératrice Eugénie faisait partie des objets volés au Louvre ce dimanche 19 octobre, et a été retrouvée aux abords du musée dans la journée. (STEPHANE DE SAKUTIN/AFP)
Publié le 19/10/2025 à 18h40

Panique au Louvre ce dimanche 19 octobre, alors que les portes du plus grand musée d’art du monde venaient d’ouvrir : des bijoux exposés dans la galerie d’Apollon ont été dérobés en sept minutes par quatre braqueurs, aux alentours de 9 h 30. Aucune personne n’a été blessée. Une enquête pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs a été ouverte.

Si le vol de bijoux et autres œuvres est loin d’être inédit, l’avocate spécialisée en droit de l’art Corinne Hershkovitch décrit les circuits d’écoulement habituels de tels larcins et s’étonne auprès de Libération du mode opératoire. C’est-à-dire en plein jour, très rapidement, au nez et à la barbe de l’établissement et des autorités médusées.

Que peuvent faire les voleurs de ces bijoux ?

Tels quels, ils sont invendables : ce sont des trésors nationaux, répertoriés dans les bases d