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Libé des photographes

«C’est le régime de la terreur» : quand les masculinistes ciblent les photographies d’art faites par des femmes

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Porter atteinte aux œuvres est devenu un mode d’action pour tout type de revendications ou protestations, et la photographie n’est pas épargnée. Face à ces agressions, notamment de la part de la mouvance masculiniste, le secteur s’organise.
Exposition de Kamille Lévêque Jégo vandalisée au mois d'avril à la galere NegPos de Nîmes (Patrick Loubon/Saif)
publié le 11 juillet 2025 à 16h19

A l’occasion des Rencontres de la photographie d’Arles, qui se tiennent du 7 juillet au 5 octobre 2025, «Libération» fait la part belle à la photo. Retrouvez le numéro spécial «Libé des photographes» en kiosques les 12, 13 et 14 juillet ou dans sa version numérique.

L’expo a été inaugurée une seconde fois dans l’émotion. Environ 200 personnes et une chorale féministe sont venues soutenir la photographe Kamille Lévêque Jégo le 27 juin, à la galerie NegPos dans le quartier de la route d’Arles, à la sortie de Nîmes. Fin avril, le petit centre d’art nîmois, qui accueillait l’exposition «Benzine Cyprine», avait été vandalisé, les tirages de l’artiste arrachés et les murs recouverts de graffitis de pénis : une réaction hostile aux images exposées qui représentaient des femmes puissantes et f