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Le Libé des historien·nes

Expo : au musée Marmottan Monet, «l’Empire du sommeil» ou la nuit transfigurée

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De Rembrandt à Vallotton en passant par Munch, l’exposition, visible jusqu’au 1er octobre à Paris, offre un surprenant inventaire des postures de l’abandon.

«L'homme endormi» de Carolus-Duran (1861). (Philipp Bernard/GrandPalaisRmn (PBA, Lille))
Par
Hervé Mazurel
Maître de conférences à l'Université de Bourgogne
Frédérique Aït-Touati
Directrice de recherches au CNRS
Publié le 08/10/2025 à 17h25

A l’occasion des Rendez-vous de l’histoire, qui se tiennent à Blois du 8 au 12 octobre 2025, les journalistes de Libération invitent une trentaine d’historiens pour porter un autre regard sur l’actualité. Retrouvez ce numéro spécial en kiosque jeudi 9 octobre et tous les articles de cette édition dans ce dossier.

Curieusement, nul n’avait encore songé à faire du sommeil et de ses représentations esthétiques l’objet d’une exposition en France. Bien que, tous, nous passions une part essentielle de nos existences dans les bras de Morphée. Nuit après nuit. Sieste après sieste. Et bien que les œuvres d’art ayant pris pour sujet l’être endormi ou les états crépusculaires soient en réalité bien plus nombreuses qu’on ne l’imagine a priori. Seulement voilà : encore fallait-il avoir l’idée de les rassembler, de les confronter.

Or c’est précisément là toute l’originalité de l’exposition parisienne intitulée «l’Empire du sommeil», qui ouvre ses portes au musée Marmottan Monet à partir du 9 octobre et jusqu’au 1er mars. Laquelle exposition n’es