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Art contemporain

Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hultén : au Grand Palais, une exposition qui voit triple

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Le couple d’artistes mythique, dont la carrière fut accompagnée par Pontus Hultén, premier directeur du Musée national d’art moderne du centre Pompidou, est mis à l’honneur dans une expo retraçant tant l’évolution du trio que celle des musées qu’ils ont investis.
«Jean II (Méta-Tinguely)» de Niki de Saint Phalle, 1992. (Niki Charitable Art Foundation /Adagp, Paris)
publié le 20 juin 2025 à 15h10

C’est l’histoire d’un trouple. L’intrigue, résumée par l’historienne de l’art Catherine Francblin, est bâtie sur le générique suivant : «Niki de Saint Phalle, la belle aristocrate franco-américaine, artiste autodidacte rebelle passée par l’asile, [rencontre] Jean Tinguely, le dadaïste suisse, nourri de littérature anarchiste qui ne quitte pas sa combinaison bleue d’ouvrier, [qui rencontre] Pontus Hultén, le Suédois qui rêvait d’être artiste et devint un grand directeur de musée, admirateur sans bornes de l’œuvre de Marcel Duchamp et internationaliste convaincu.» Voilà pour le côté Netflix.

L’affaire, il est vrai, s’appuie sur l’actualité de motifs récurrents qui trament l’art et la vie confondus des deux principaux protagonistes : affolement