C’est l’histoire d’un trouple. L’intrigue, résumée par l’historienne de l’art Catherine Francblin, est bâtie sur le générique suivant : «Niki de Saint Phalle, la belle aristocrate franco-américaine, artiste autodidacte rebelle passée par l’asile, [rencontre] Jean Tinguely, le dadaïste suisse, nourri de littérature anarchiste qui ne quitte pas sa combinaison bleue d’ouvrier, [qui rencontre] Pontus Hultén, le Suédois qui rêvait d’être artiste et devint un grand directeur de musée, admirateur sans bornes de l’œuvre de Marcel Duchamp et internationaliste convaincu.» Voilà pour le côté Netflix.
L’affaire, il est vrai, s’appuie sur l’actualité de motifs récurrents qui trament l’art et la vie confondus des deux principaux protagonistes : affolement