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Libération
Reportage

«On est en train de nous virer» : le monde de la culture s’unit face aux coupes et aux mauvais coups

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Quinze heures d’activité obligatoires pour les bénéficiaires du RSA, suppression d’une part du Pass culture, coupes budgétaires… Face aux réformes, les artistes et syndicats de tous bords se sont mobilisés à Paris, le mardi 11 février, pour l’avenir de leur profession.
A la Bourse du travail de Paris, le 11 février 2025, artistes et syndicats se sont réunis contre les projets de loi du gouvernement Bayrou concernant la culture. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 12 février 2025 à 12h51

Dans la grande salle de la Bourse du travail de Paris, il n’y a plus de place pour s’asseoir. Certains restent sur le pas de la porte. Ils sont plus de 200 artistes, comédiens, musiciens à s’être déplacés à l’appel du Snap-CGT (syndicat des créateurs des arts graphiques, plastiques et visuels) pour cette assemblée générale, mardi 11 février au soir. Venus partager leurs inquiétudes pour l’avenir et faire part de leur indignation, ils ont à cœur de se mobiliser massivement. Plusieurs dossiers sont à l’ordre du jour. Dans la salle comble, chacun y va de son témoignage. La colère gronde face à des multiples menaces : restriction du pass culture, réforme du RSA, coupes budgétaires des collectivités locales jusqu’au sommet de l’Etat.

Au sujet de la réforme du RSA, qui assujettit les bénéficiaires à 15 heures obligatoires d’activité, «des artistes nous écrivent qu’ils sont contraints de prouver toutes les semaines auprès de France Travail qu