Vintages ? Séries ? Installations muséales ? Cette année, à Paris Photo – le grand salon de la photographie –, ce sont plutôt les petits objets photographiques qui attisent la curiosité. Incarnées dans des artefacts, les images, espiègles, jouent à cache-cache avec les collectionneurs. En pièces uniques ou en multiples, elles se glissent dans des boîtes, des tiroirs, des coffrets et même des valises. Les photographies les plus mutines viennent se poser sur des mini-étagères, se coller sur du mobilier, adhérer à des appareils photo, s’imprimer sur des iPhone ou se dissimuler derrière des rideaux. En petit format, jouant avec leur aspect sculptural, elles se parent d’un néon rampant (Smith chez Christophe Gaillard). On observe même des pelures de photographies à l’intérieur d’ampoules (Lisa Sartorio chez Binome). Les images mutent aussi en miroirs (Anaïs Horn dans le secteur Curiosa, la partie expérimentale de Paris Photo), en cadrans d’horloges, en vaisselle et même en bijoux…
«Des objets captivants à des prix raisonnables et faciles à exposer chez soi»
«Il y a une tradition populaire qui consiste à représenter des personnages et des scènes sur de la vaisselle, explique Jordi Vernis Lopez d’ADN galerie. Ce n’est pas une nouveauté. Mais