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Pendant Paris Photo, ce qu’on a vu et retenu

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Jusqu’à ce dimanche, la 25e édition du plus grand marché mondial de l’image, soit 134 galeries en provenance de 29 pays, a lieu au Grand Palais éphémère et ailleurs dans la capitale. Sélection coups de cœurs parmi des talents affirmés ou émergents.
«Rebellion» (2021), Oropallo Rappaport. (Oropallo Rappaport/Catharine Clark Gallery)
publié le 11 novembre 2022 à 19h57

Il faut plus qu’une grève des transports pour décourager les aficionados de la photographie. Alors que la 25e édition de Paris Photo s’ouvrait aux professionnels mercredi, les couloirs de la foire au Grand Palais Ephémère étaient bondés jeudi, malgré l’absence de métros : jauge atteinte aux heures de pointe. Et vendredi, un monde de dingue, rapportent les galeristes… Avec 134 galeries en provenance de 29 pays et 34 éditeurs internationaux, Paris Photo – ambiancée cette année par la comédienne espagnole Rossy de Palma –, reste le plus grand marché mondial de l’image et l’événement phare de la photographie. Dès vendredi, de nombreux galeristes faisaient part d’une grande satisfaction : les photos partent comme des petits pains auprès de collectionneurs privés, d’institutions et de musées…

Objets photographiques et techniques mixtes

Sous la tente pluggée à l’architecture éphémère de Jean-Michel Wilmotte, les 16 galeries du Secteur Curiosa, curatées par la commissaire indépendante Holly Roussell, donnent un aperçu des talents émergents, avec des images aux couleurs pastel, des objets photographiques étonnants et des techniques mixtes. Juste en face, sous la houlette de Thomas Mailaender, la «Chemical library» pulse l’ambiance : elle donne à voir une performance, soit un laboratoire photographique animé par 3 étudiants des Arts-Déco en combinaison blanche, vite salie par la chimie. Im