Sur le site de l’Institut du monde arabe, un bandeau indique le report des événements, conférences ou soirée hip hop, organisés en marge de l’exposition «Ce que la Palestine apporte au monde», qui se tient depuis le 31 mai et devrait s’achever le 19 novembre. «Au regard des tragiques événements actuels, l’Institut du monde arabe est conduit à reporter à une date ultérieure les événements programmés du 12 au 15 octobre dans le cadre de “Ce que la Palestine apporte au monde”», indique le message précisant que «les places achetées en ligne vous seront remboursées automatiquement».
Il y a quelques mois seulement, le commissaire de l’exposition, le poète et essayiste Elias Sanbar qui, depuis 2015, avec l’appui de l’artiste Ernest Pignon Ernest, tente d’échafauder le futur Musée d’art moderne et contemporain palestinien, affichait encore son optimisme : «Dès qu’il y a une brèche, on s’engouffre», racontait-il à Libération juste avant le vernissage de l’exposition à l’IMA. Comprenez, dès que le blocus lâche un peu de lest, on met un coup d’accélérateur à ce projet de musée qui compte déjà près de 500 œuvres, dont des pièces importantes de Julio Le Parc, Hamed Abdalla ou Godard. Mais l’avenir semble aujourd’hui s’être à nouveau tragiquement refermé.
«Indécent de faire la fête»
Parmi les événements annulés à l’IMA, le c