En se promenant sur ces sites de vente en ligne, on peut y découvrir une foule de tableaux à des prix cassés pour décorer son intérieur. Temu, Aliexpress, Amazon et Shein regorgent de possibilités : peintures abstraites aux vifs aplats de couleurs, natures mortes à l’aquarelle, portraits de célébrités bigarrés… Qu’il s’agisse de cartes postales ou de toiles de maître, il y en a pour tous les goûts. S’il y a tant de choix, c’est parce que des revendeurs aux méthodes peu éthiques étoffent sans cesse les catalogues, et que ces plateformes d’e-commerce modèrent peu ces ventes sur lesquelles elles touchent une commission. Exception faite de Shein, qui n’est pas une marketplace et ne commercialise donc que ses propres produits.
C’est ainsi que le 4 août, l’illustratrice britannique Micaela Alcaino découvre avec étonnement qu’une grande partie de ses œuvres sont vendues sur Temu : elles ont été imprimées sur «des couvertures, des serviettes, des tapis, et même des rideaux de douche» déplore-t-elle dans