Assassinée à l’arme blanche, technique ancestrale… Quelle triste et cruelle ironie pour la musicienne allemande Andrea Meyer, passionnée d’anciennes croyances et philosophies occultes, qu’elle a portées dans ses albums évoluant au gré des années entre dark ambient et néofolk païen, avec des apports électroniques. Elle fait partie des cinq personnes tuées dans l’attaque dont est suspecté Espen Andersen Brathen dans la ville norvégienne de Kongsberg, à l’ouest d’Oslo, le 13 octobre.
Née en 1969 en Allemagne, Andrea Meyer a grandi en Angleterre. Une enfance et une adolescence qui l’ont inspirée, comme elle l’avait expliqué au site Powermetal.de : «Des expériences bizarres, occultes, les rues humides et sombres de Londres, des rêves étranges, des sentiments de tristesse.» La musique de The Cure la marque également fortement. Elle fréquente l’underground londonien, des groupes ésotériques et se retrouve à collaborer avec plusieurs formations historiques illustres de la scène black metal : au chant pour les Anglais de Cradle of Fi