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Au Frac-Artotèque de Limoges, l’union refait la force

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A l’heure où de nombreuses régions sabrent dans les budgets de la culture, l’inauguration en Nouvelle-Aquitaine d’un lieu hybride, où chacun peut venir admirer ou emprunter des œuvres, a de quoi réjouir.
Vue de l'exposition «Paysages recommencés» au Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, à Limoges. (Aurelien Mole/Frac Nouvelle-Aquitaine)
par Claire Moulène, envoyée spéciale à Limoges
publié le 31 mai 2025 à 9h32

La faute à ces appellations qui fleurent bon les grandes heures de la politique culturelle à la Jack Lang : Fonds régional d’art contemporain (Frac), artothèque ? Ou à la proximité immédiate de la Maison du peuple, splendide bâtiment Art déco qui vit naître la CGT mais que la ville de Limoges refuse d’ouvrir au public ?

Dans la capitale du Limousin, le 20 mai, la rencontre pas si fortuite d’un Frac et d’une artothèque, joliment couchée sur une table de dissection par les architectes Jakob + MacFarlane qui ont ressuscité une ancienne imprimerie du centre-ville, nous replongeait illico dans une époque au charme suranné. A l’heure où les régions sabrent massivement leur budget culture, l’inamovible Alain Rousset (PS), président de la région Nouvelle-Aquitaine venu inaugurer le bâtiment, rendit ainsi hommage à «ceux qui croient à la fo