Un vent d’enthousiasme a secoué les vieilles colonnes du théâtre de l’Odéon, lundi 26 mai au soir, lors de la présentation de la première saison programmée par le metteur en scène Julien Gosselin devant une salle archi comble. Saison tranchante et aimantante, en rupture non pas avec celle de son prédécesseur, Stéphane Braunschweig, mais avec l’ensemble des anciennes directions. Et pourtant, il s’agit bien du théâtre de l’Europe, comme l’avait rêvé et imaginé le grand metteur en scène Giorgio Strehler en son temps, quand il avait été nommé par Jack Lang en 1983.
Face au public, une douzaine d’artistes assis le long d’une longue table comme une cène, éclairage et mise en scèn