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Haine

Avant Rébecca Chaillon, cinq procès contre l’impunité du cyberharcèlement

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Comme la metteuse, dont les cyberharceleurs ont été jugés le 22 octobre, d’autres procès ont eu lieu contre des déferlements de haine en ligne, à caractère homophobe, misogyne, raciste ou antisémite à l’encontre de personnalités.

La chanteuse Hoshi et son ancienne compagne Gia Martinelli, aux Victoires de la musique, le 14 février 2020. (Alain Jocard/AFP)
ParDidier Péron
Rédacteur en chef adjoint - Culture
Publié le 24/10/2025 à 20h48

Le procès qui s’est déroulé cette semaine contre quelques messagers de haine ayant participé au dénigrement et aux menaces de mort visant l’artiste performeuse Rébecca Chaillon est un exemple parmi d’autres d’un début de fin d’immunité des internautes planqués derrière leurs écrans, et généralement, leurs pseudos, pour laisser libre cours à leurs vindictes le plus souvent racistes, antisémites, homophobes et misogynes. Une fois identifiés et sommés de venir s’expliquer devant leurs victimes et des juges au tribunal, ces harceleurs, venant de tous les milieux sociaux, comprennent rarement qu’il leur soit reproché de s’exprimer librement et de dire ce qu’ils pensent. Comme si tout cela était parole en l’air et ne portait pas à conséquence dans le monde réel.