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Libération
Théâtre

Avec son seul en scène, Stephan Eicher et en os

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Riche en trouvailles visuelles et sonores, la performance de la figure rock des années 80 est habilement construite, bien qu’en partie improvisée.
Stephan Eicher, double vie de musicien electro et de star de variété en France lancé un peu par hasard, à qui l’on conseille de lire «car en France, toutes les émissions de radio et télé sont littéraires». (Tabea Hüberli )
publié le 25 avril 2025 à 16h33

Donc, il est possible de vieillir et d’être encore mieux quarante ans plus tard que vingt ans plus tôt ? D’être une figure rock et de boire de la verveine devant le public ? De se réinventer dans un alter ego presque conforme, ni tout à fait un autre ni absolument soi ? De nous épargner tout refrain nostalgique tout en jouant sur le caractère absolument inoublié de son tube planétaire Déjeuner en paix en le rendant on ne peut plus désirable grâce à un running gag ? Donc, il est surtout possible de faire du théâtre avec un concert et réciproquement sans que l’un phagocyte l’autre ? C’est en tout cas ce que démontre le très gracieux pas de côté Eicher, pensé, écrit et mis en scène avec le Suisse François Gremaud (Conférence de choses, Phèdre !, Carmen) interprété par