Menu
Libération
Bilan

Le Festival d’Avignon 2025, un théâtre gagné par le réel

Réservé aux abonnés

Des guerres aux récits intimes, en passant par les procès, la 79e édition du Festival, marquée par une fréquentation record, a parcouru les différentes pistes de la forme documentaire.

«Mami», de Mario Banushi. (Christophe Raynaud de Lage)
ParLucile Commeaux
Anne Diatkine
Sonya Faure
Cheffe de service adjointe - Culture
Elisabeth Franck-Dumas
Laurent Goumarre
Marie-Eve Lacasse
envoyés spéciaux à Avignon
Publié le 25/07/2025 à 6h55

Un festival In avec une unique découverte (c’est peu), mais d’excellentes surprises et quelques grosses déceptions. C’est l’impression paradoxale que laissent les trois semaines intenses et animées de cette 79e édition. L’Albanais athénien Mario Banushi, 26 ans, auteur d’une ode à toutes ses mères avec Mami, et déjà programmé pour deux pièces à l’Odéon cette saison, a fait l’unanimité par l’incandescence de ses images comme sorties du tréfonds de son monde intérieur. Il n’avait jamais joué en France. Dans les excellentes surprises, citons Joris Lacoste et son Nexus de l’adoration,