Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

L’artiste coréen, auteur de BD et incroyable créateur-performeur de «drawing shows» magnétiques, a succombé à une crise cardiaque lundi à Paris, où sa galerie lui consacrait une exposition. Il avait 47 ans.

Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

Les deux ex-journaliste de «Libé», avec les dessins de Pochep, se remémorent leurs souvenirs de la rédaction dans les années 80 et 90, l’époque de Barbès et République, de Serge July et des engueulades à la table du comité.

L’ex-pilier de «Charlie Hebdo», qui sort le volume 2 de son adaptation en BD de la trilogie «Vernon Subutex» de Virginie Despentes, évoque sa vie loin de Paris depuis les attentats de 2015, sa pratique du dessin et son lien à la musique.

Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

Dans un album trash et régressif, l‘auteur des «Lookbooks» invite malgré lui une famille de mendiants et Christian Clavier chez lui, et fait déraper son scénario dans la folie furieuse, en digne héritier de Reiser et Vuillemin.

L’illustrateur Tom Gauld sort une nouvelle anthologie de ses strips hebdomadaires dans le «Guardian», dont il raconte avec brio le processus d’écriture.

Dans un formidable récit d’aventures picaresques au sous-texte enragé, Alex Chauvel donne vie à trois bébêtes qui fuient leur civilisation.

Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

Dans un roman graphique fourni, l’anthropologue et sexologue Philippe Brenot et l’autrice et dessinatrice Laetitia Coryn livrent une histoire des pratiques sexuelles à travers les âges et les civilisations. Drôle et pédago.

Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

Vaste chantier, notre dessinateur part explorer le futur. Sera-t-il mieux qu’avant? Pas sûr.

Dans sa très belle bande dessinée, chronique intime d’un couple dans la tourmente, l’Américain Jordan Crane entremêle les peurs et pensées de son personnage à la réalité du monde qui l’entoure.

Dans «Metax», son troisième livre fluide et mouvant, Antoine Cossé simplifie son dessin et développe un monde où le merveilleux est rattrapé par une ambiance de fin du monde.

Après le succès des «Gouines à suivre» et de «Fun Home», l’autrice de bande dessinée revient avec «le Secret de la force humaine», autobiographie queer dans laquelle elle dissèque son obsession pour le sport.

Miles Hyman, dessinateur américain établi en France, se souvient de sa rencontre avec le créateur du «Petit Nicolas».

Le comédien, qui poursuivra à la rentrée sa tournée de «Tous les marins sont des chanteurs», est passionné par l’artiste depuis l’enfance. Il raconte comment la poésie qui se dégage de ses dessins l’a toujours marqué.

L’illustratrice rend hommage à l’optimisme et la gaieté du dessinateur chez qui, comme beaucoup, elle a puisé son inspiration.

Le réalisateur du dernier épisode des aventures du «Petit Nicolas» au cinéma raconte comment il a adapté l’œuvre de Sempé et Goscinny.

Interviews, portraits, critiques et des commentaires de ses propres dessins... Libération a consacré de nombreux articles au créateur du Petit Nicolas. Sélection.

Père du «Petit Nicolas», illustrateur de génie devenu patrimoine national, croquant l’air du temps avec délicatesse et simplicité, le dessinateur minutieux des petits riens qui en disent beaucoup est mort jeudi 11 août à 89 ans.

Dans un ouvrage en noir et blanc et au style moins apprêté que les précédents, Ludovic Debeurme dresse son autobiographie. Au gré des souvenirs, il renoue avec son histoire familiale et le monde qui l’entoure.

Avant la sortie en septembre de «Toonzie», son premier livre grotesque et touchant sur une secte de losers, l’auteur revient entre autres sur le gourou Raël, sa fascination pour la technologie et les jeux vidéo «Dark Souls».

Avant son retour le 3 septembre, notre dessinateur politicien respecte le cahier des charges du «Libé des photographes». A sa manière.

Dans les aventures de Terreur cette semaine, des digues qui cèdent et une eau qui pue.

L’auteur de BD Michael Kupperman raconte l’histoire de son père, enfant star d’un jeu télévisé dans les années 40 devenu un adulte secret et mystérieux pour son fils.

Dans un album bizarre et inquiétant aux airs de manga d’horreur, le Suédois Erik Svetoft dresse une satire des espaces de bien-être et des ultrariches.

Gwénola Carrère s’inspire très librement de «Herland», roman de la féministe américaine Charlotte Perkins Gilman, pour sa splendide première œuvre en solo où une jungle luxuriante abrite une société composée de femmes.

Dans les aventures de Terreur cette semaine, l’IA technocratique qui fait campagne pour les législatives.

Dans un album touchant et très fin, la Singapourienne Weng Pixin tente de reconstituer la vie de ses aïeules, se remémore son adolescence et se projette dans celle de sa fille imaginaire.

De meetings en réunions informelles, l’ouvrage à douze mains dirigé par Mathieu Sapin montre les coulisses de la course à la présidentielle et laisse de la place aux sensibilités des auteurs.

L’aventure présidentielle est terminée mais ce n’est pas pour autant que Terreur en a terminé avec les promesses de campagne.

Ce n’est pas parce qu’il ne croit pas en dieu que notre dessinateur et ex-candidat à la présidentielle n’a aucun paradis dans le viseur.

L’aventure présidentielle terminée, Terreur doit maintenant penser à son héritage. Ou du moins, ses enfants doivent y penser.

La parution du nouvel album du gaffeur, décalée à 2023 par Dupuis, est source de polémique pour 'éditeur. Et pose la question : voulons-nous d’un monde qui favorise la nouveauté, l’originalité, au lieu de s’empêtrer dans le passé ?

La maison d’édition belge est en conflit avec la fille de Franquin qui s’oppose à son projet de relancer le personnage culte plus de trente ans après le dernier album. La justice belge pourrait même interdire complètement sa publication.

Le dessinateur revient sur le décès accidentel de son «Petit Frère», il y a près de cinquante ans. Un album frontal et poignant sur les cicatrices laissées par le deuil.

Avec sa bande de super-antihéros, l’Américano-Cubain Michel Fiffe se meut entre les époques et crée avec son écriture héritée des années 80 une œuvre formidablement contemporaine.

Certes, l’aventure présidentielle est derrière. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut trop chauffer les esgourdes de Terreur avec de la politique.