La veuve de Wolinski et six dessinateurs de presse, dont des rescapés de l’attentat contre Charlie Hebdo, ont appelé ce dimanche le président Macron à lancer la Maison européenne du dessin de presse dont il avait souhaité la création.

Détournant une marque de pâtée pour chien, la dernière BD d’Anna Haifisch réunit des histoires d’animaux inadaptés ou détraqués.

Madeleine Riffaud l’une des dernières résistantes vivantes, qui fut aussi journaliste anticolonialiste, a toujours du répondant, de l’aplomb et le goût des plaisirs.

Jusqu’à sa rencontre avec un étudiant chinois pour préparer l’expédition de Tintin en Asie, le dessinateur belge, coutumier des clichés xénophobes, assumait de ne pas se documenter sur les pays que son célèbre reporter visitait.

Le bédéaste baroque sort un troisième volume des «Praticiens de l’infernal», aussi pétri d’humour absurde que ses prédécesseurs.

L’auteur américain sort le mois prochain les prochaines aventures de son personnage de toujours, Glenn Ganges. Toute en simplicité, le dessinateur s’efforce à rendre épique l’anecdotique.

L’égérie des cours d’école et personnage de bande dessinée est une jeune fille libre, fière de sa différence.

Avec «Scènes de la vie de Papa Maman Fiston», troisième volet de sa série champêtre où l’on suit le fil des innombrables vies des trois personnages éponymes, Lucas Méthé apporte couleur et comic strip à sa chronique.

De Birmanie, de Syrie ou de France occupée, une exposition du Mucem présente des esquisses de mineurs ayant vécu en temps de guerre. Regards sans naïveté de jeunes victimes collatérales.

Inspirée par les mangas, la musique électronique et les cimetières, Léa Murawiec signe son premier récit long, «le Grand Vide». Elle y raconte une société imaginaire consumée par l’«économie de l’attention».

Bande dessinée et histoire font bon ménage. Au point que les grandes maisons d’éditions spécialisées dans le neuvième art y consacrent presque toutes des collections dédiées.

De «Jimmy Corrigan» à «Rusty Brown» en passant par «Quimby» ou «Building Stories», le Chicagoan, souvent pressenti pour remporter le prix, raffine depuis le début des années 90 une écriture dessinée nouvelle et sublime.

Si les conseils régionaux ont peu de compétences obligatoires en matière artistique, ils peuvent jouer un rôle d’orientation important. Avec des visions et des budgets très contrastés.

Un rapport commandé par le Centre national du livre fait état des grandes évolutions du marché de la bande dessinée de 2010 à 2020.

Cofondateur de «l’Echo des savanes» et père de la célèbre courge masquée, l’auteur de bande dessinée cultivait le non-sens, la poésie et un tranquille esprit de liberté. Il avait 80 ans.

Dans un trait à la fois cradingue et précis, et un format imposant, donnant à l’ouvrage toute sa densité, Michelangelo Setola plonge le lecteur dans l’enfer d’une usine.

Depuis fin mai et sa généralisation à 800 000 jeunes de 18 ans, le Pass culture a dopé les ventes des séries japonaises en librairie. Une aubaine pour les éditeurs de best-sellers.

De ses débuts dans la presse au succès «Asterix et Obelix», une exposition parisienne revient sur le parcours du dessinateur, autodidacte et travailleur acharné, et met en lumière la diversité de ses styles.

Le Festival a annoncé le trio en lice pour un grand prix 2021 hors-sol : Pénélope Bagieu fait son entrée au côté des habitués Chris Ware et Catherine Meurisse. Le vote contestataire reste, lui, à la porte.

Portrait en musique de l’autrice et réalisatrice qui revient avec un film réussi sur les affres de la vocation, du désir, et de l’amour.

Pour son nouveau livre, l’autrice coréenne, primée pour son roman graphique «les Mauvaises Herbes», a puisé dans les expériences de sa mère pour raconter le drame des familles séparées par la guerre de Corée.

S’amusant des représentations de formes ou d’objets, l’Allemand Max Baitinger raconte un quotidien millimétré, chamboulé par l’irruption d’un ancien ami. Un régal expérimental.

Admiré au Japon comme en Occident, le créateur de «Berserk» laisse inachevée sa grande saga noire et outrancière. Son décès, à 54 ans, a été annoncé ce jeudi par l’éditeur Hakusensha.

Porté par une Mélanie Laurent captive d’une étrange cabine, le dernier film claustro du réalisateur de «Piranha 3D» se révèle d’un ennui et d’un manque de crédibilité rares.

Une décision du tribunal de Rennes vient contrecarrer la stratégie défensive des ayants-droits du personnage d'Hergé, qui refusent tout détournement d'un héros ligne clair figé en objet patrimonial.

Fabriqué au gré de son inspiration, Jean-Marc Menu s’accroche au Mont-Vérité et à ses lubies d’enfance, et livre un album où des moines obsédés par la fin du monde s’engagent dans une course-poursuite foutraque.

Le documentariste Patrick Rotman et la dessinatrice Jeanne Puchol reviennent sur trois affaires qui ont marqué la légende mitterrandienne. Des mémoires d’outre- tombe en forme de thriller politique.

Après un livre consacré au baiser, «Anatomie narrative» organise une galerie d’écorchés.

Dans sa nouvelle BD, Benjamin Adam imagine un monde dévasté où ne subsiste qu’un homme veillant sur une centrale nucléaire en ruine.

Dans une exploration graphique où le dessin est réduit à sa simplicité la plus exquise, Delphine Panique imagine un capitaine de navire et son matelot piégés en mer qui rêvent d’aventures poétiques et immobiles.

La maison d’édition cofondée par Lewis Trondheim réactive sa collection après cinq années de silence. Un retour qui incarne un projet éditorial éloigné des logiques industrielles et qui favorise la découverte de nouveaux auteurs.

A l’occasion de la dernière de Willem aujourd’hui, «Libé» revient sur une centaine de couvertures qui ont marqué l’actualité.

Personnalités politiques, dessinateurs ou amis, croqués, inspirés ou fascinés par le crayon de Willem, ils rendent hommage au caricaturiste et à ses quarante ans de dessins de presse en noir et blanc.

Rencontre sur l’île de Groix avec le grand nom de la caricature qui, après quarante ans à décortiquer et illustrer l’actualité, quitte «Libération».

Lettre à la dessinatrice Coco, qui signe un émouvant ouvrage sur «Charlie» et l’attentat. Et devient la caricaturiste attitrée de «Libé».

Dans «le Peintre hors-la-loi», Frantz Duchazeau s’inspire librement de la vie de Lazare Bruandet, artiste et meurtrier, mêlant sa rage et sa violence à celles de la Terreur.

Dans un monologue où des silhouettes se transforment en manif ou en sniper, où le chaos des images dévoile un paysage mental, L.L. de Mars s’exaspère du monde tel qu’il est et des rapports humains qui l’habitent.

Dans un album au graphisme splendide et profond, Antoine Maillard s’empare du genre horrifique du slasher et livre un récit implacable où la tension réside dans l’entre deux et l’amalgame de petits riens significatifs.

L’autrice québecoise Cathon publie une anthologie des aventures foireuses de Sammy et Sgoubidou, joyeux duo d’enquêteurs benêts.

Entre désir de grandir et celui de séduire, peur de renoncer à l’enfance et d’accepter sa féminité… Dans son livre, la dessinatrice explore avec acuité les étapes qui jalonnent une vie, du corps intime au corps social.