Menu
Libération
BD

Anouk Ricard, grand prix du Festival d’Angoulême 2025 : le sacre d’une as du non-sens et du détournement de genres

Article réservé aux abonnés
Festival de la BD d'Angoulême 2025dossier
Dossiers liés
Issue des arts déco de Strasbourg, l’autrice est récompensée ce mercredi 29 janvier pour son adorable bestiaire qui s’étoffe depuis vingt ans, allant des livres pour les petits et les plus grands.
Extrait de la BD «Ducky Coco» (2024) d'Anouk Ricard. (Ed. 2042)
publié le 29 janvier 2025 à 18h43

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 52e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 30 janvier.

Récompensée en 2023 par le festival d’Angoulême qui lui décernait le prix spécial du jury pour sa dernière bande dessinée, Animan (éditions Exemplaire), Anouk Ricard montait sur scène comme à l’échafaud. Gêne et sueur, paralysie des membres, sourire crispé au public… et comme si ça ne suffisait pas, quelqu’un lui a tendu un micro, dans lequel ont été péniblement prononcés quelques remerciements entre deux bruyantes ovations pour cette figure ô combien attachante de la BD contemporaine.

On n’ose imaginer l’état nerveux de l’autrice à l’annonce du grand prix 2025 de la ville d’Angoulême – car c’est bel et bien à Anouk Ricard qu’il revient cette année, au nez et à la barbe des éminentes