Menu
Libération
BD

Festival d’Angoulême : un directeur dans la tourmente

Article réservé aux abonnés
Festival de la BD d'Angoulême 2025dossier
Dossiers liés
La 52e édition qui démarre ce jeudi 30 janvier fait l’objet de vives critiques, en particulier sur le management de Franck Bondoux. L’instabilité qui frappe la direction artistique et ses orientations économiques finissent par peser sur la diversité des bandes dessinées exposées.
(Benjamin Adam/Liberation)
publié le 29 janvier 2025 à 19h27

Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 52e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 30 janvier.

Principale caisse de résonance du monde de la bande dessinée, le Festival d’Angoulême (FIBD), dont la 52e édition s’ouvre ce jeudi 30 janvier, s’accompagne quasi systématiquement d’une polémique. Certaines, liées au tumulte du monde, s’agrègent à lui. Celles sur la précarité des auteurs, par exemple. Mais souvent, c’est le festival lui-même qui provoque les crises : l’absence de femmes en lice pour le grand prix en 2016 ; l’épisode des faux prix remis à de vrais auteurs ; ou l’affaire Vivès… A chaque fois, la même voix se charge de désamorcer la crise : celle de Franck Bondoux, le délégué général de la société 9Art+ en charge du Festival international de la bande dessinée depuis 2007. Rien de plus normal que Bondoux réponde à la presse, il est le patron e