Des problèmes ? Quels problèmes ? Franchement, s’il y avait des problèmes, il y aurait des procès. Voilà la réponse qu’adresse le directeur du Festival d’Angoulême au terme d’une édition sous haute tension au cours de laquelle il s’est gardé d’évoquer les polémiques le concernant. Dans une interview accordée à nos confrères du Parisien, paru ce lundi 3 février, le délégué général de 9eArt+, en charge de la gestion de la manifestation depuis 2007, défend son bilan et envoie promener ceux qui le critiquent. Mercantilisme, mangement toxique, gestion brutale d’une salariée violée et licenciée pour faute grave, tout y passe et est balayé d’un revers de la main («les faits sont têtus», assure-t-il), à l’exception des accusations de népotisme, jamais évoquées, elles.
Il faut dire que ça commençait à chauffer pour le Festival international de la bande dessinée. La petite «campagne de presse» d’abord dénoncée par Bondoux dans un communiqué suscitant tout de même une réaction du ministère de la Culture qui, après une semaine de silence, disait dimanche prendre «très au sérieux» les «dysfo