Dans le creux de l’été, une petite bombe. Franck Bondoux, à la tête du Festival d’Angoulême (FIBD) depuis près de vingt ans, ne rempilera pas au terme de son mandat de délégué général qui court jusqu’à fin 2027. L’annonce est d’autant plus surprenante qu’elle n’a pas été réalisée par Bondoux lui-même ou par la voix de sa société, 9eArt+ (chargée de la gestion du FIBD), mais provient d’un communiqué commun des financeurs publics du Festival. Qu’on n’avait jusqu’alors presque pas entendus, quand bien même leurs aides financières représentent 43 % du budget total de l’événement, sans compter la mise à disposition de lieux et de moyens.
D’une voie unique, la ville d’Angoulême, la communauté d’agglomération GrandAngoulême, le département de la Charente, la région Nouvelle-Aquitaine, le ministère de la Culture, la direction régionale des affaires culturelles et le Centre national du livre annoncent donc qu’après cinq mois de dialogues avec l’association du FIBD, propriétaire de la marque, «Franck Bondoux a officiellement informé les membres de l’ADBDA [l’Association pour le développement de la bande dessinée d’Angoulême, structure réunissant tous les acteurs du festival, ndlr