Un peu moins de spectacles mais sur des durées d’exploitation plus longues, autant de nouveaux venus totalement inconnus que d’artistes réinvités, une programmation paritaire sans que ce soit le fruit d’un effort, et constituée à 80% de créations, c’est-à-dire de spectacles sur lesquels le Festival d’Avignon s’est engagé sans avoir pu les voir, puisqu’ils n’existent pas encore. Voici quelques grandes lignes du riche programme de cette 78e édition, constitué de 35 spectacles et de 2 expositions, que le directeur, Tiago Rodrigues, vient de dévoiler ce mercredi 3 avril avec l’élan, l’enthousiasme, et la vélocité qu’on lui connaît.
En juillet, on retrouvera effectivement des artistes attendus et choyés parce qu’ils font partie de la mémoire avignonnaise, et ont provoqué parfois des scissions et débats enflammées – entre autres Krzysztof Warlikowski, ou l’iconoclaste Angélica Liddell qui ouvre la cour d’honneur avec Dämon, une création sur… Ingmar Bergman, cinéaste déifié s’il en est. Mais aussi,