Cinéma

Pendant six ans, Jérôme Clément-Wilz a documenté la procédure judiciaire à l’encontre du prêtre pédocriminel dont il a été victime dans son enfance. Un film intime et impressionnant.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 22 octobre avec aussi «Springsteen», «Kaamelott», «la Disparition de Josef Mengele», «Imago», «The Neon People», «les Cavaliers des terres sauvages» et «Klara déménage».

Le cinéaste russe aborde les années de cavale du médecin tortionnaire d’Auschwitz dans un biopic hyperléché, aussi repoussant qu’exhibitionniste.

Récit du changement de vie d’une mère qui se retrouve seule avec ses deux enfants, l’anti-road movie hongrois sonde avec justesse la banalité du quotidien et le poids de la rupture.

De retour sur la terre de son enfance, à la frontière entre la Géorgie et la Tchétchénie, le cinéaste est embarqué dans un projet de construction de maison qui le mène à explorer la filiation.

Tourné parmi les cow-boys argentins de la Pampa, le documentaire en noir et blanc réduit son sujet ethnographique à une esthétique de carte postale.

Le critique et réalisateur dresse un sidérant portrait de l’enfer de ceux qui habitent les tunnels de la ville américaine, dans des conditions à peine croyables.

Malgré la bonne volonté de l’acteur en modèle réduit, l’adaptation française du classique horrifique américain de 1957 manque cruellement de fond.

La cinéaste et actrice, révélée à 17 ans, révèle à son tour une inconnue dans un premier rôle, Nadia Melliti. Elles écrivent ensemble une histoire du cinéma d’aujourd’hui.

En 2075, dans un monde sous cloche climatique, une petite fille aide un garçon du futur à rentrer chez lui. Une aventure poétique du dessinateur Ugo Bienvenu, qui émerveille avec son premier long métrage.

L’étudiante en Staps, récompensée à Cannes en mai, a été repérée dans la rue pour incarner l’héroïne du film d’Hafsia Herzi. «Libération» l’a suivie dans sa fac de Bobigny jusqu’à l’avant-première parisienne.

Le film sur le chanteur à l’époque de son album «Nebraska» (1982) propose une lecture sage de cet épisode dépressif mais hypercréatif de la rockstar.

En dépit de son casting XXL et quelques bonnes formules, le deuxième volet cinématographique de la saga arthurienne échoue à s’émanciper du petit écran.

La cinéaste signe une très belle adaptation du roman de Fatima Daas, où Nadia Melliti sublime le rôle d’une jeune musulmane qui découvre son désir pour les femmes tout en le conjuguant avec sa foi.

Avec «Arco», son premier long d’animation, Ugo Bienvenu défend un modèle de production à taille humaine et un cinéma fait main, inspiré par Miyazaki et nourri de convictions sociales.

A travers l’histoire houleuse de l’inventeur du stand-up américain, le biopic de Bob Fosse charge la liberté d’expression étriquée des sixties.

Le média révèle des accusations de violences sexistes et sexuelles à l’encontre du patron de la société Capricci, Thierry Lounas, et de sa compagne, la productrice Claire Bonnefoy, qu’ils contestent.

D’entretiens en archives personnelles, la série ultra-complète de Rebecca Miller cherche l’humain derrière le mythe.

L’institution propose une rétrospective pour se plonger dans l’œuvre du maître japonais de l’animation, connu pour «le Tombeau des lucioles» ou «Heidi». Croquis, photos, peintures et vidéos rythment une montée en puissance splendide.

Pour la première fois depuis 2003, l’institution modernise ses statuts, avec un rôle de l’Etat renforcé et des avancées sur la déontologie et la parité, a-t-elle annoncé mercredi 15 octobre. Sans céder sur son indépendance.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 15 octobre avec aussi «Marcel et monsieur Pagnol», «The Chronology of water», «Et la vie va», «Lumières pâle sur les collines» et «La Vie de château, mon enfance à Versailles».

«Star Wars», «The Thing», «Harry Potter»… L’artiste américain avait signé les images marketing de ces succès réalisées à l’aérographe, et devenues emblématiques. Il est décédé lundi 13 octobre.

Le drame familial oscille difficilement entre le Royaume-Uni des eighties et le Japon post-Nagasaki, loin de la subtilité d’usage du cinéaste Kei Ishikawa.

Décliné en romans et série, le film d’animation suivant une orpheline du Bataclan chez son oncle à Versailles manque d’aspérités.

Le seizième long métrage d’Arnaud Desplechin, sur un espoir de la musique de retour dans sa ville natale, se révèle terriblement désuet et dénué de vitalité, malgré un François Civil étonnant.

Traversée de quelques films marquants aperçus lors de la 14e édition du Fifib, qui s’achevait dimanche 12 octobre, et portait haut la flamme du cinéma émergent.

Le cinéaste français évoque crise climatique, montée des extrêmes et autres périls dans un documentaire qui met, avant tout, la solidarité en avant.

Rivé à son goût du pittoresque, sans fantaisie visuelle, le biopic d’animation de Sylvain Chomet réduit l’artiste précurseur et anticonformiste à un doux rêveur.

Savamment arty, le premier long métrage réalisé par l’Américaine plonge dans un bain de traumas qui laisse exsangue.

Après «Bac Nord», et toujours avec Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche, le cinéaste marseillais signe un dispendieux spectacle SF qui n’a rien à dire.

Le cinéaste roumain, qui rejette un cinéma trop soigné et contraint, voit dans les mutations effrénées de son pays une inspiration pour son œuvre prolifique et expérimentale.

Délire autour d’un spectacle de vampire érotique, le film de Radu Jude déborde de mille histoires et images générées par IA, moulinant dans la dinguerie d’une technologie prête à dévorer le monde.

Ces plateaux de tournage créés par Luc Besson et Tarak Ben Ammar en 2012 ont un nouveau directeur, figure du monde du cinéma et de la télévision.

L’actrice américaine, oscarisée pour «Annie Hall» et figure du cinéma de Woody Allen, est décédée à 79 ans. Symbole d’une modernité drôle et indépendante, elle aura marqué Hollywood autant par son style que par sa liberté.

L’actrice américaine, icône intemporelle du cinéma décédée à 79 ans, illumine chaque rôle de sa présence unique, entre humour, émotion et charisme irrésistible.

Du 15 au 19 octobre, le Festival du cinéma underground de Lausanne met à l’honneur des films d’exploitation espagnols des années 1970-1980. Une époque post-Franco qui voit l’Espagne exorciser la dictature «sous des formes vraiment tordues».

Célèbre pour ses rôles dans «Manhattan», «Annie Hall» ou «le Parrain», la comédienne est morte en Californie, ce samedi.

L’œuvre démesurée du père de «Citizen Kane» se retrouve à Paris dans une exposition et une rétrospective. Un voyage érudit et enfantin dans l’esprit d’un génie souvent incompris et malmené par les studios.

Oubliée et pourtant multirécompensée, la cinéaste norvégienne a exploré la condition féminine à travers les âges dans une œuvre remarquable. Le festival Lumière de Lyon lui rend hommage en présentant cinq de ses films.

Le cinéaste, figure du cinéma underground outre-Atlantique des années 60, est mort le 5 octobre à l’âge de 92 ans.