Suivant des ados recueillies dans un centre pour mères en difficulté, les cinéastes belges signent un film inégal mais émouvant.

Présent à Cannes, hors compétition, pour la première fois, le cinéaste sert une histoire de famille et de bons sentiments qui rêve d’un Paris pittoresque et gouailleur.

Chaque jour à Cannes, une personnalité se raconte à travers ses films adorés ou détestés.

Le Festival restaure une œuvre méconnue du cinéaste dans un pensionnat où se côtoient rencontre un professeur disgrâcieux et des enfants ni idéalisés ni diabolisés.

Monstre sous opium, femme-vampire… Le cinéaste chinois raconte l’errance d’un homme à travers un siècle de songes, dans une société où plus personne ne sait rêver. Renversant.

Une proposition de loi, défendant les droits des 450 000 artistes affiliés à l’Urssaf Limousin, vient d’être déposée par une sénatrice Les Ecologistes. Un nouveau marchepied pour ce combat que mènent depuis deux ans les syndicats.

Dans un long métrage épuisant et courageux, le cinéaste israélien produit en temps réel la satire féroce d’une société ivre de vengeance.

Toute la semaine, dans le cadre d’un partenariat avec la Semaine de la critique, dix élèves venus du Mans et dix autres d’Allemagne courent les projos et se mettent dans la peau de critiques ciné.

Aujourd’hui, un excellent Joachim Trier, un docu égyptien et des bébés qui bossent.

Décrié pour avoir tourné dans le respect des règles de la république islamique iranienne, le cinéaste, passé par la prison en 2023, mène en réalité un subtil et violent réquisitoire contre le régime.

La star américaine, qui bascule pour la première fois du côté de la réalisation, avec «Eleanor the Great», déroule à Cannes une conversation où rien ne dépasse.

Au générique du film des cinéastes belges présenté en compétition à Cannes, on trouve pas moins de 33 bébés pour cinq rôles. Une logistique complexe pour les équipes, de la préparation au tournage.

Dans sa fascinante expérience plastique, la réalisatrice du CNRS Momoko Seto suit l’épopée de grains de pissenlit rescapés d’une explosion nucléaire.

Mêlant archives familiales, moments capturés sur le vif et extraits de films, le documentaire de l’Egyptien Namir Abdel Messeeh honore un serment fait à sa mère avant sa mort.

Chaque jour à Cannes, une personnalité se raconte à travers ses films adorés ou détestés.

Le film virtuose de Joachim Trier, sur le retour d’un cinéaste absent dans la vie de ses filles adultes, est son plus formidable long métrage à ce jour.

«Romería», «le Mystérieux Regard du flamant rose», «Alpha»… Le VIH est le sujet de plusieurs films sélectionnés, au risque d’être traité de manière abjecte.

Rebecca Zlotowski imagine une psychanalyste, campée par l’actrice américaine, enquêtant sur le suicide d’une patiente, dans un thriller réjouissant et profond.

Aujourd’hui, on cherche l’équilibre entre notre «Vie privée» et notre vie professionnelle.

L’actrice américaine évoque son premier grand rôle en français dans le long métrage de Rebecca Zlotowski, présenté hors compétition à Cannes, et sa place dans l’industrie du cinéma.

Flou dans ses ambitions, le biopic de Kirill Serebrennikov sur le destin maintes fois imaginé du nazi nous perd dans son formalisme et ses accès d’indécence.

Le film d’Oliver Hernanus sur deux amants passionnés de musique folk dans les années 1920, interprétés par Paul Mescal et Josh O’Connor, ne parvient pas à créer l’émoi.

A Cannes pour présenter leur film collectif aux allures de manifeste sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, Simon Mozgovyi, Yelizaveta Smith et Alina Gorlova abordent le tourbillon du Festival avec distance mais plaisir.

L’Espagnole Carla Simón suit une jeune femme qui enquête sur la jeunesse de ses parents emportés par le sida. Un film sobre, inspiré de sa vie.

Eternel ado à 36 ans, d’une maladresse irrésistible, l’acteur canadien à l’affiche du dernier film de Wes Anderson évoque ses envies de mise en scène.

Un acteur et réalisateur espagnol, dénonce, ce 21 mai, les violences sexistes et sexuelles qu’aurait commises la star française au Costa Rica, en marge du tournage du film «1492, Christophe Colomb», superproduction de Ridley Scot.

Contre-portrait de la ville loin de sa légende rutilante, le premier long métrage de Lloyd Lee Choi suit un livreur à vélo dans la frénésie urbaine.

D’abord passionnant, le premier long métrage de l’actrice, sur une vieille Américaine s’appropriant l’histoire d’une amie déportée lors de la Shoah, finit par tomber dans le mélo banal. Dommage.

Autour d’une courte période de la vie de l’écrivaine anarchiste Goliarda Sapienza, marquée par l’amitié passionnelle avec une ancienne codétenue, Mario Martone signe une beau portrait biographique de l’autrice de «L’Art de la joie».

Le cinéaste iranien, incarcéré plusieurs mois à la prison d’Evin, revient à Cannes en compétition avec «Un simple accident». Malgré les pressions, il continue de tourner dans la clandestinité et refuse de quitter son pays.

Servie par un excellent casting, la comédie grinçante imagine un jeune étudiant ex-prolo devenu agent de paix entre des bourgeois et leurs employés.

Aujourd’hui, on aime Jafar Panahi, on s’étrangle devant Spike Lee et on embarque sur notre superyacht pour une leçon d’écologie.

Dans son nouveau film tourné à sa sortie de prison, l’Iranien, figure éminente de la dissidence, raconte la relation entre une victime et son bourreau, lors d’une virée en van. Un règlement de comptes sans détour avec le régime.

A la frontière entre docu et autofiction, le film de Déni Oumar Pitsaev sonde la communauté tchétchène exilée en Géorgie et la relation du cinéaste à son père.

Dans la sélection Un certain regard avec le fabuleux «My Father’s Shadow», le trentenaire, en fructueuse collaboration avec son frère, cultive une foule d’influences artistiques.

Le deuxième long métrage d’Hubert Charuel sur les (més)aventures d'un trio d’amis s’éparpille malgré un début prometteur.

Le superbe film de Lucio Castro sur un ­étudiant en art qui vient passer l’été à New York mêle aventures érotiques et mésaventure amoureuse.

Inspiré de faits réels, le thriller policier fait le portrait d’un flic violent et des fléaux endémiques à Yaoundé sans trouver une véritable profondeur de champ.

Compétition officielle ou sélections parallèles… «Libé» fait le point sur les films qui ont allumé une étincelle à l’écran ou complètement enflammé ses critiques.

Un peu exsangue, le dernier film des frères Nasser sur un vendeur de falafels forcé de devenir acteur dans un film de propagande a le mérite de rappeler que le cinéma gazaoui reste vivant.