A l’heure où les broligarques Trump, Musk et Zuckerberg remasculinisent le monde et tronçonnent la démocratie, la transformation monstrueuse de l’actrice dans le film «The Substance» est un avertissement et un avenir.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 12 mars avec aussi «Black Box Diaries», «Blue Sun Palace», «Berlin, été 42», «Vers un pays inconnu», «Reine Mère», «Jeunesse imaginaire» et «Parthenope». Bandes-annonces à l’appui.

L’actrice Liv Lisa Fries donne corps et âme à l’une des jeunes résistantes membres du groupe anti-nazi «Rote Kapelle» qui seront décimées par la Gestapo.

Des riches hors-sol sur les côtes italiennes et deux frères palestiniens qui rêvent de rejoindre l’Allemagne.

Autour des employées d’un salon de massage chinois dans le Queens, Constance Tsang signe un récit de deuil hypersensible et vaporeux.

Isabelle Prim mêle avec inventivité l’histoire réelle d’un hôpital psychiatrique à celle de la bête habitant les forêts du Gévaudan environnantes.

La réalisatrice Ruxandra Gubernat signe un docu-manifeste plein d’espoir qui suit trois jeunes de son pays à la recherche d’un avenir meilleur.

Malgré la verve de l’actrice, la fable sociale installée dans la France des années 90 est trop inoffensive pour tomber juste.

Primé au dernier Festival de Cannes, le premier long-métrage de Halfdan Ullmann Tondel sur le lourd sujet du harcèlement scolaire est un exercice de style aussi poseur que déplaisant.

Dans un documentaire à vif, la journaliste Shiori Ito retrace le combat très médiatisé pour faire reconnaître son viol, dans l’ultramachiste société nipponne.

Des débuts des années 80 à «Che» en passant par «Ocean’s Eleven»… Une intéressante somme critique revient sur la première partie de la filmographie du cinéaste américain, marquée par ses expérimentations et sa singularité.

Réunissant Michael Fassbender et Cate Blanchett en couple d’agents secrets soupçonneux l’un de l’autre, l’Américain renoue avec le thriller d’espionnage au casting rutilant sans se renouveler et laisse s’épuiser le plaisir.

L’actrice américaine incarne une danseuse quinquagénaire poussée vers la sortie dans le long métrage de Gia Coppola, plus opportuniste que percutant.

La star hollywoodienne, frappé par la maladie d’Alzheimer, pourrait ne pas s’être rendu compte de la mort de son épouse, consécutive à la contraction d’un hantavirus, transmis par des rongeurs.

Le diptyque «Fragments de guerre» raconte de manière limpide et sensible les parcours de huit Palestiniennes et Israéliennes depuis les attaques du Hamas et la riposte à Gaza. Il est diffusé le 9 mars sur France 5.

L’entreprise du multimilliardaire Jeff Bezos a annoncé, mercredi 5 mars, proposer désormais des versions doublées grâce à l’intelligence artificielle sans nouvel enregistrement de voix humaines, pour plusieurs films et séries.

Dans un film rythmé, disponible sur Arte avant une sortie en salles, Johan Grimonprez raconte comment les Etats-Unis ont utilisé des musiciens pour servir leurs desseins géopolitiques et impérialistes.

Arrangée à la sauce Netflix à grand renfort d’images plates et de dialogues explicatifs, la fresque sicilienne déjà brillamment adaptée par Visconti se voit dépouillée de toute sa mélancolie.

Pour sa sixième édition, l’événement itinérant, qui offre une seconde chance à des films peu diffusés, met à l’honneur plusieurs coups de foudres défendus dans nos pages.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 5 mars, avec aussi «Dans la cuisine des Nguyen», «Anna», «Les Filles du Nil» et «Peaches Goes Bananas». Bandes-annonces à l’appui.

Deux cinéastes égyptiens ont suivi une troupe de jeunes comédiennes qui revendiquent leur place dans l’espace public avec une vitalité et un courage impressionnants.

Le temps d’un festival, une rétrospective bienvenue est consacrée à la cinéaste néerlandaise dont les films féminins et féministes brillent par leur rébellion et leur classicisme.

Dans un beau western sarde, le cinéaste suit la lutte d’une bergère sauvage et opiniâtre contre des promoteurs immobiliers.

Une femme aux rêves de scène déçus retrouve le restaurant vietnamien familial dans une comédie musicale insolite et réjouissante, premier long métrage de Stéphane Ly-Cuong.

Favorisé par un marché chinois de l’exploitation où les films américains ne peuvent toujours pas se déployer, le blockbuster d’animation se situe désormais parmi les dix plus gros succès du cinéma mondial.

Auréolé du prix Un certain regard à Cannes, le nouveau film du cinéaste chinois Guan Hu raconte avec habileté et justesse le lien entre un marginal et un chien dans l’ahurissant décor naturel du désert de Gobi.

Fruit de dix-sept années de tournage et d’archives exhumées par Marie Losier, le portrait de la chanteuse punk mêle adroitement l’intime et l’artistique mais pèche par manque d’aspérités.

D’une passion entre deux êtres contraires, Sylvain Desclous tire une film charnel et surprenant sur fond de tensions dans le milieu de la construction.

Dans une satire SF mordante, le cinéaste coréen met en scène un Robert Pattinson cloné à chacune de ses morts pour servir les ambitions d’un tyran colonisateur de l’espace, écho vertigineux au fanatisme des démiurges capitalistes à la Musk.

Avec «Mickey 17», «satire politique» de science-fiction, le cinéaste coréen tend un miroir glaçant à notre époque saturée d’autocrates fascisants, tout en glissant «pour une fois, une histoire d’amour», comme un ferment de résistance.

Le groupe Canal + a annoncé lundi un nouvel accord avec le cinéma français qui lui permettra de continuer à diffuser des films six mois après leur sortie en salles.

L’actrice se découvre réalisatrice tardive et livre une fantaisie enjouée qui est aussi une manière de renouer avec son père disparu.

La récompense décernée par 2 600 lycéens ce lundi 3 mars intervient à quelques jours d’une cérémonie des césars décevante pour le film. Sur 14 nominations, il n’a remporté que deux prix.

L’un est israélien, l'autre palestinien : ensemble, ils ont réalisé «No Other Land», documentaire primé à la Berlinale et oscar du meilleur documentaire. Rencontre à Masafer Yatta, quelques semaines avant la première parisienne.

L’actrice du film «Emilia Pérez», qui concourait pour l’oscar de la meilleure actrice, a été la cible de quelques plaisanteries émanant du maître de cérémonie au sujet de ses publications racistes sur les réseaux sociaux.

La palme d’or 2024 a profité d’une incroyable remontada, damant le pion à tous ses concurrents. Comme prévu, Jacques Audiard, avec 13 nominations, souffre des polémiques autour de son film mais rentre avec deux statuettes.

Film le plus nommé (13 fois), «Emilia Perez» obtient deux prix : meilleur actrice dans un second rôle pour Zoe Saldana et meilleure chanson originale. Retrouvez les lauréats dans les principales catégories pour la 97e cérémonie des oscars.

Les polémiques autour du film d’Audiard, récompensé par sept césars vendredi mais taxé d’appropriation culturelle au Mexique et dont la star a vu être exhumés des tweets racistes, lui ont visiblement coûté cher à Hollywood.

Vendredi soir, des membres de la CGT spectacle et du collectif Culture en lutte ont distribué des contre-récompenses à Morançais, Bolloré ou encore Dati pour leur brio dans les coupes budgétaires et les censures.

Désormais en version restaurée, «la Vengeance de la sirène» est un coup de maître du cinéma japonais gore et tapageur des années 80.