Célébrité déchue après un accident de la route en état d’ivresse, Kim Sae-ron a été retrouvée sans vie ce dimanche 17 février à son domicile. Ex-enfant star, elle s’était fait connaître à dix ans pour son rôle dans «The Man from Nowhere».

Le huis clos papal «Conclave» et le chef-d’œuvre «The Brutalist» ont chacun reçu quatre récompenses britanniques dimanche 16 février au soir, le premier ayant remporté le prix du meilleur film, le second celui du meilleur réalisateur.

Les dystopies et charges sociétales sont nombreuses dans cette 75e édition, aux prises avec le présent, du dérangé «Mickey 17» de Bong Joon-ho au méchant «Dreams» de Michel Franco, avant l'éclatant «O Ultimo Azul» de Gabriel Mascaro.

Le film de Walter Hill sur une escouade de la garde nationale américaine paumée dans les marais de Louisiane revient avec son style sec et brutal. Un chef-d’œuvre marqué par une stupéfiante maîtrise de l’espace.

«Libération» révèle de nouvelles images du voyage de Gérard Depardieu et Yann Moix en Corée du Nord, en 2018. La violence de leurs mots montre l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir dans la lutte contre le sexisme et la misogynie.

Depuis la diffusion de l’enquête de France 2, l’écrivain tente de prendre ses distances avec les «propos ignobles» de l’acteur. Pourtant ces images publiées par «CheckNews» le montrent tenir lui aussi des propos misogynes et homophobes.

Depuis le «Complément d’enquête» sur l’acteur fin 2023, l’écrivain a pris ses distances avec ses «propos ignobles». De nouvelles images de leur voyage, obtenues par «CheckNews», montrent pourtant que Moix y était tout aussi graveleux.

Au diapason de la croisade présidentielle «anti-woke», le géant du divertissement effectue plusieurs modifications sur sa plateforme, mais aussi dans sa politique interne, comme le révèlent plusieurs médias américains le 12 février.

Réalisatrices, monteuses, actrices ou cheffes op : partout, les femmes sont minoritaires dans l’industrie du cinéma américain, révèle une étude, qui souligne aussi la permanence des stéréotypes de genre dans la composition des personnages.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 12 février avec aussi «le Mohican», «Prima la Vita», «les Damnés», «les Oubliés de la Belle étoile» et «Captain America». Bandes-annonces à l’appui.

Ecrit et filmé dans la tourmente de la franchise MCU et l’attente d’un éventuel second mandat de Trump, le long métrage en salles ce mercredi 12 février n’a en fait rien à dire sur le contemporain.

Suivant des soldats nordistes dans les confins sauvages du Montana, au début de la guerre de Sécession, le cinéaste italien signe un film sans patriotisme, âpre et sensoriel.

Dans une mise en scène dépouillée et délicate, la cinéaste dépeint le portrait de son père et de leur relation en clair-obscur.

Entre western et film noir, le cinéaste suit la cavale d’un berger corse indocile aux prises avec des spéculateurs sans scrupule. Un peu manichéen mais convaincant.

Des influenceurs à Dubaï, une mère catho écolo, une stand-uppeuse en galère… L’émission culte revient au cinéma avec cinq courts documentaires mordants à souhait.

Mêlant l’autodérision à la tendresse, le quatrième opus des aventures de l’éternelle célibataire, désormais veuve et mère, se révèle le meilleur de la saga.

Réflexion sur la modernité et ses contradictions, le film de Brady Corbet retrace le destin d’un architecte hongrois fictif qui débarque aux Etats-Unis avec ses traumatismes pour bagage.

Collaborateurs réguliers et époux, Brady Corbet et Mona Fastvold ont cosigné le scénario de «The Brutalist» en marge du système hollywoodien avant de le réaliser pour un budget dérisoire.

Fruit de sept ans de travail acharné, le film indépendant de Brady Corbet sur un architecte hongrois survivant de la Shoah, en salles ce mercredi 12 février, est passé du statut de long métrage invendable aux critiques élogieuses.

Le film de Jacques Audiard a remporté samedi 8 février dans la soirée le prix du meilleur film européen aux oscars espagnols en l’absence de la comédienne, dont les anciens tweets racistes ont récemment ressurgi, et du cinéaste.

L’ex-tenniswoman Catherine Tanvier raconte dans un livre le tournage de «Film Socialisme» (2008) avec le pape de la Nouvelle Vague en tête chercheuse déroutante, mais aussi prévenant, solidaire, facétieux et joueur de balles jaunes.

Le cinéaste Antoine Barraud a vu le premier film d’Antoine Chevrollier, couvert d’éloge depuis sa sortie, et s’interroge : pourquoi la mort est-elle le seul horizon cinématographique des personnages gays et trans ?

La Bibliothèque François-Mitterrand retrace à travers les siècles les représentations de la fin du monde, de l’imaginaire biblique aux catastrophes contemporaines.

Le festival du court métrage de la ville auvergnate résiste aux coupes budgétaires de la région et offre, cette année encore, des petits bijoux.

Un documentaire hors normes capte les paradoxes de l’acteur, dans un mélange tout lindonien de dignité et d’indécence, qui donne néanmoins envie de tout lui pardonner.

L’actrice de «It end with us» accuse son partenaire de tournage de harcèlement sexuel et de mener une campagne de dénigrement massive à son égard. Lui l’attaque en diffamation et crie au complot. Leurs deux avocats ont été auditionnés le lu

Le réalisateur français se désolidarise de son actrice principale déjà écartée de la course aux oscars à la suite des révélations sur ses nombreux tweets insultant les minorités, regrettant «une approche autodestructrice» de sa part.

Le poste à la tête du Centre national du cinéma et de l’image animée, occupé par intérim depuis la démission de Dominique Boutonnat en juin, sera repris par Gaëtan Bruel, a annoncé le ministère de la Culture ce mercredi 5 janvier.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de la semaine avec aussi «La Pampa», «Paddington au Pérou», «La Pampa», «Mon gâteau préféré», «La Chute du Ciel» et «The Flats». Bandes-annonces à l’appui.

Le documentaire d’Alessandra Celesia pénètre dans des appartements de Belfast pour révéler les strates qui composent la période des «Troubles».

Le film de Tim Fehlbaum sur la prise d’otages des JO de Munich de 1972 décrit intelligemment la voracité de la course à l’information, tout en restant en deçà des enjeux médiatiques contemporains.

Le troisième volet des aventures de la peluche, paresseusement baladée dans la jungle, confronte son protagoniste à une série de péripéties poussives.

La rencontre sur le tard d’une veuve isolée et d’un chauffeur de taxi au cœur d’une société de restriction est gâchée par un sinistre final.

Moulé dans les conventions et clichés du récit initiatique, le premier film d’Antoine Chevrollier bénéficie de la présence ultra-émouvante de son acteur Sayyid El Alami.

Après les propos racistes et islamophobes tenus par l’héroïne du film de Jacques Audiard, nommée dans la catégorie de la meilleure actrice. Netflix, distributeur du film aux Etats-Unis, la met en retrait de sa campagne.

Dans un documentaire volontiers hallucinatoire, Eryk Rocha et Gabriela Carneiro da Cunha filment le quotidien de l’une des dernières tribus indigènes ancestrales, en lutte pour préserver les ressources de la forêt en péril.

Le thriller du réalisateur américain, où la caméra incarne un personnage invisible, montre une famille qui emménage dans une maison hantée par une présence mystérieuse. La nôtre ?

Inspiré par l’âge d’or du raï dans les années 90, le cinéaste franco-marocain a imaginé son long métrage comme une fresque romanesque avec des espaces pour laisser ses personnages s’exprimer.

Suivant le parcours d’un Marocain clandestin à Marseille dans les années 1990, Saïd Hamich filme la fête, l’amour et le temps qui passe, pour en faire un magnifique roman de l’exil.

Angelina Jolie porte gracieusement le biopic de Pablo Larraín, film de pure surface, glauque sous vernis chic.