Traversée de quelques films marquants aperçus lors de la 14e édition du Fifib, qui s’achevait dimanche 12 octobre, et portait haut la flamme du cinéma émergent.

Le cinéaste français évoque crise climatique, montée des extrêmes et autres périls dans un documentaire qui met, avant tout, la solidarité en avant.

Rivé à son goût du pittoresque, sans fantaisie visuelle, le biopic d’animation de Sylvain Chomet réduit l’artiste précurseur et anticonformiste à un doux rêveur.

Savamment arty, le premier long métrage réalisé par l’Américaine plonge dans un bain de traumas qui laisse exsangue.

Après «Bac Nord», et toujours avec Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche, le cinéaste marseillais signe un dispendieux spectacle SF qui n’a rien à dire.

Le cinéaste roumain, qui rejette un cinéma trop soigné et contraint, voit dans les mutations effrénées de son pays une inspiration pour son œuvre prolifique et expérimentale.

Délire autour d’un spectacle de vampire érotique, le film de Radu Jude déborde de mille histoires et images générées par IA, moulinant dans la dinguerie d’une technologie prête à dévorer le monde.

Ces plateaux de tournage créés par Luc Besson et Tarak Ben Ammar en 2012 ont un nouveau directeur, figure du monde du cinéma et de la télévision.

L’actrice américaine, oscarisée pour «Annie Hall» et figure du cinéma de Woody Allen, est décédée à 79 ans. Symbole d’une modernité drôle et indépendante, elle aura marqué Hollywood autant par son style que par sa liberté.

L’actrice américaine, icône intemporelle du cinéma décédée à 79 ans, illumine chaque rôle de sa présence unique, entre humour, émotion et charisme irrésistible.

Du 15 au 19 octobre, le Festival du cinéma underground de Lausanne met à l’honneur des films d’exploitation espagnols des années 1970-1980. Une époque post-Franco qui voit l’Espagne exorciser la dictature «sous des formes vraiment tordues».

Célèbre pour ses rôles dans «Manhattan», «Annie Hall» ou «le Parrain», la comédienne est morte en Californie, ce samedi.

L’œuvre démesurée du père de «Citizen Kane» se retrouve à Paris dans une exposition et une rétrospective. Un voyage érudit et enfantin dans l’esprit d’un génie souvent incompris et malmené par les studios.

Oubliée et pourtant multirécompensée, la cinéaste norvégienne a exploré la condition féminine à travers les âges dans une œuvre remarquable. Le festival Lumière de Lyon lui rend hommage en présentant cinq de ses films.

Le cinéaste, figure du cinéma underground outre-Atlantique des années 60, est mort le 5 octobre à l’âge de 92 ans.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce8 octobre avec aussi «Tron : Ares», «Egoist», «One to one, John and Yoko», «Berlinguer, la grande ambition», «Nos jours sauvages», «Détours» et «Hors-Service». Bandes-annonces à l’appui.

Mettant en scène un couple gay rongé par l’amour propre, le mélodrame de Daishi Matsunaga a tout d’un film de «gaysploitation» qui se regarde le nombril.

Le biopic sur Enrico Berlinguer, chef du Parti communiste italien rêvant de s’éloigner de l’URSS, loupe son objectif didactique.

Philippe Petit, personnage principal et auteur de ce long-métrage documentaire, apprend que sa mère est atteinte d’une maladie neurodégénérative. Lors de son voyage pour aller la voir, les souvenirs affleurent.

Premier long métrage de Vasílis Kekátos, ce road-movie sur un groupe de jeunes marginaux en van ne transporte pas.

Le blockbuster réalisé par Joachim Ronning déçoit par sa trame parfaitement générique et son écriture balourde.

Le documentaire, resserré sur les dix-huit premiers mois new-yorkais de l’iconique duo, nous transporte dans l’ère très politique du rock anglo-saxon.

D’une grande actualité, le documentaire de Jean Boiron-Lajous met en scène six démissionnaires du service public, dénonçant le coût humain des coupes budgétaires.

Le cinéaste ne trouve pas l’équilibre dans ce buddy movie situé dans la ville industrielle de Saint-Dizier, où un duo d’amis de tous les excès survit comme il peut.

Puisant charme et légèreté dans son casting de jeunes inconnus, le long métrage de l’Américain relève un pari ludique et atteste de son admiration pour le réalisateur d’«A bout de souffle».

Le cinéaste signe un puissant documentaire sur l’arrière des lignes de front en Ukraine, s’immergeant dans la vie quotidienne de la population civile pour en offrir un portrait composite.

Le cinéaste américain revient sur son rapport à une génération de réalisateurs français et sur notre engouement collectif pour la genèse des chefs-d’œuvre.

Le natif de Seine-Saint-Denis, formé au conservatoire d’art dramatique et révélé par le cinéma d’auteur, partage l’affiche de «Météors» ce mercredi.

Figure importante du nouveau cinéma hongrois et animée par la volonté de «montrer les gens tels qu’ils sont», la réalisatrice est morte le 1er octobre, à 87 ans.

Dramaturge et scénariste, le cinéaste a signé en 2011 un biopic sur un président de la République en exercice, avec Denis Podalydès. Il a succombé à une crise cardiaque à son domicile à L’Isle-sur-la-Sorgue, a appris l'AFP ce dimanche.

L’actrice a porté plainte contre X pour «harcèlement moral et sexuel» pour tenter de retrouver le ou les corbeaux de missives envoyées depuis qu’elle joue un spectacle inspiré de sa vie.

Du cultissime «Macadam Cowboy» au thriller «Marathon Man», la Cinémathèque met à l’honneur le Britannique qui a filmé de nombreux déçus du rêve américain.

Coup de pub d’une société néerlandaise, la créature virtuelle vendue comme «la prochaine Scarlett Johansson ou Natalie Portman» est vertement critiquée par la profession, notamment par le puissant syndicat SAG-AFTRA.

L’un des derniers loueurs de DVD parisiens, rendu célèbre par «Konbini», a lancé une cagnotte en ligne pour assurer son avenir. Malgré la fidélité de certains clients, la boutique traverse des difficultés financières.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 30 septembre avec aussi «Marche ou crève», «Invention», «Happyend», «Honeymoon», «Cervantès avant Don Quichotte» et «Stups». Bandes-annonces à l’appui.

Dans l’univers eighties d’une Amérique déjà totalitaire, l’adaptation du roman de Stephen King par le réalisateur de «Hunger Games» peine à se distinguer des autres dystopies du genre.

Joyeusement kitsch et queer, le film du cinéaste espagnol romance les cinq ans de captivité à Alger de l’écrivain, avant Quichotte et ses moulins.

Dans un univers aussi drôle que biscornu aux allures d’Alice au pays des merveilles, le duo de cinéastes américaines réinventent l’héritage impossible de leurs défunts pères.

Pour son premier long métrage, le cinéaste tisse une parabole intime sur une adolescence rebelle à Tokyo, menacée par la répression autoritaire dans un futur proche.

Les deux journalistes reviennent sur la genèse complexe de leur documentaire, une plongée saisissante au cœur de comparutions immédiates pour trafic de stupéfiants, qui sort en salles ce mercredi 1er octobre.