L’actrice française, multirécompensée à travers les festivals mondiaux, succède à Greta Gerwig pour la 78e édition du festival.

Au moment où le réalisateur Christophe Ruggia était condamné pour avoir agressé sexuellement l’actrice quand elle était mineure, des militants et militantes étaient rassemblés, ce lundi, devant le tribunal de Paris.

Le jugement prononcé ce lundi 3 février contre le cinéaste, accusé d’avoir agressé sexuellement l’actrice quand elle était mineure, est conforme à ce qu’avait requis le parquet, soit cinq ans de prison dont deux ferme sous bracelet.

L’actrice transgenre est rattrapée par d’anciens propos déplorables tenus sur les réseaux sociaux. Un backlash dur à démêler, à l’heure où films et personnalités publiques sont exposés à des campagnes organisées de dénigrement.

A l’honneur d’une rétrospective à la Cinémathèque à Paris jusqu’au 1er mars, l’Américain, caméra mythique et audacieuse des années 60 à 90, n’a cessé d’imaginer l’insoumission, notamment au capitalisme.

L‘Américain, qui s’est fait discret depuis une dizaine d’années, expose à Paris son travail issu d’une longue exploration des possibilités de l’intelligence artificielle. Un parcours créatif hors normes.

La 47e édition du raout du court métrage, qui débute ce vendredi 31 janvier, prend la suite d’une longue histoire, portée par l’engouement local et de fidèles bénévoles.

Ce grand film politique du cinéaste Satyajit Ray de 1984, en salles en version restaurée, plonge dans l’intimité d’un trio amoureux au début du XXe siècle, où une femme s’émancipe des carcans traditionnels d’une société scindée en deux.

En s’engageant à investir dans l’écosystème français via un accord annoncé ce mercredi 29 janvier, la plateforme de streaming américaine pourra désormais diffuser les films neuf mois après leur sortie en salles.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 29 janvier avec aussi «Jacques», «la Pie voleuse», «Un monde violent», «Companion», «April», «Julie se tait» et «la Mer et ses vagues». Bandes-annonces à l’appui.

Après l’hôpital, la cinéaste française signe un portrait optimiste de l’école républicaine avec une immersion auprès de jeunes élèves franciliens, au plus près de leur effervescence.

Le premier long métrage de Leonardo Van Dijl explore en surface le trauma d’une adolescente réfugiée dans un mutisme en raison de l’emprise qu’exerce sur elle son entraîneur de tennis.

Le film contemplatif de Lysandre Leduc-Budreau dresse le portrait d’un octogénaire aventurier vivant en autonomie aux confins du Québec depuis plus de quatre décennies.

Le film onirique du duo franco-libanais Liana & Renaud, qui se déroule dans un Liban aux cicatrices encore vives, perd progressivement de son intérêt politique au fur et à mesure du voyage des personnages principaux.

Le cinéaste se dit moins intéressé par la quête de vérité dans la légende du génie Dylan que par les raisons et les conséquences du violent processus de starification dont il a fait l’objet.

Hésitant entre un film politique et policier, le film de Maxime Caperan, mettant en scène la fuite en avant de deux frères braqueurs, peine à convaincre.

Avec une douceur singulière, la fiction documentée du réalisateur américain, portée par un casting d’anciens détenus, raconte l’histoire vraie d’un prisonnier injustement condamné à une longue peine qui s’émancipe par le théâtre.

Pensé comme un conte social où une aide à domicile abuse financièrement des personnes qui l’emploie à Marseille, le film de Robert Guédiguian multiplie les scènes malaisantes, quitte à tomber dans la caricature sexiste.

Autour du quotidien d’une gynécologue-obstétricienne qui pratique des avortements clandestins, le deuxième long métrage de la géorgienne Dea Kulumbegashvili distille un mystère froid et un peu vain.

Lucide et perspicace, le biopic très réussi de James Mangold, qui parvient à mesurer l’énormité du legs de Bob Dylan tout en se gardant de mettre son art dans une case, se révèle aussi être un grand film sur la jeunesse.

La troisième édition du festival, qui met en lumière les regards minoritaires et territoires rares du cinéma, débute mercredi 29 janvier à Saint-Denis et célèbrera les périphéries brésiliennes.

Dans un ambitieux long métrage, Mikhaïl Lokchine adapte le chef-d’œuvre censuré de Mikhaïl Boulgakov pour évoquer la violence et l’absurdité de la Russie contemporaine.

L’actrice renaît en mère éreintée dans un conte moderne de transformation canine qui démarre sauvageon mais rentre vite à la niche.

La nouvelle production du chef-d’œuvre de Haendel dirigée par Christophe Rousset et mise en scène par Jeanine Desoubeaux emporte l’adhésion par sa musicalité rayonnante et sa distribution vocale remarquable.

La chaîne Canal + a révélé, ce vendredi 24 janvier, les noms des personnalités qui animeront la soirée annuelle de l’Académie des césars. Au casting, Jean-Pascal Zadi accompagné de Justine Triet, d’Alice Belaïdi ou encore de Pio Marmaï.

Le cinéaste capable de monter des projets a priori invendables est nommé dans 13 catégories aux oscars, battant le record de «The Artist». Et entre dans l’épuisante période de campagne, mêlée à l’accueil mitigé du film en Amérique latine.

La très attendue liste des prétendants à la prestigieuse statuette est tombée ce jeudi 23 janvier. Le film de Jacques Audiard y tient la barre haute.

Alors que s’ouvre la 41e édition du festival de Sundance, état des lieux d’un monde mi-exsangue mi-bourgeonnant, entre explosion des ambitions d’A24 et Neon et maigres poches de résistance.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 22 janvier, avec aussi «Toutes pour une», «Vol à haut risque», «Jane Austen a gâché ma vie», «L’Espion de Dieu», «Brûle le sang» et «Shimoni». Bandes-annonces à l’appui.

Pur produit de l’Eglise, le film indigeste de Todd Komarnicki dépeint une figure protestante de la résistance à Hitler.

Courte parenthèse dans la carrière de Mel Gibson aux côtés de l’extrême droite américaine, le huis clos aéronautique coche les cases du thriller sans trop d’effort.

Le premier long métrage du Géorgien, malgré des airs bourrins, convainc avec son histoire de vandetta géorgienne au cœur de Nice.

La Kényane Angela Wanjiku Wamai suit un criminel en réinsertion confronté à l’homme qui a abusé de lui enfant, dans un premier long métrage qui cumule gravité et lourdeur de ton.

Pour son premier film, Laura Piani réinvestit le sillon asséché de la comédie romantique à l’anglaise sans accroc ni piquant.

Le réalisateur de «Buffet froid» et «les Valseuses» est mort lundi à 85 ans. Il laisse en héritage une science du dialogue mais aussi des films dont la misogynie est réexaminée à l’ère post-MeToo.

Les voix des acteurs de deux favoris à la course aux oscars ont été manipulées grâce au logiciel Respeecher. Déclenchant une peur parfois légitime mais révélant un recours aux effets spéciaux loin d’être inédit.

Overbookée et toujours prête à se laisser surprendre, l’actrice revient sur le tournage de «la Voyageuse», fiction minimaliste et euphorisante, sa troisième collaboration avec le cinéaste sud-coréen.

Dans cette version féminisée des «Trois mousquetaires», la réalisatrice de «Divines» n’arrive pas à accorder film contestataire et fiction mainstream.

Dans un long métrage au sujet brûlant mais sans véritable impact politique, les sœurs Coulin imaginent l’histoire de Pierre qui observe impuissant l’attirance de son fils pour l’ultra droite.

Cramponné à son concept costumé et à des mises en scène lourdingues, le film tente de sauver le chanteur de l’oubli.