Mercredi, la 82e édition du festival international du film de Venise s’est ouverte avec le nouveau film de Paolo Sorrentino, «la Grazia», et se tiendra jusqu’au 6 septembre. «Libé» liste ses plus grosses attentes de la sélection.

Dans un troisième film haletant et rigoureux, la Suisse narre avec minutie le quotidien effréné d’une infirmière.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 23 juillet avec aussi «la Femme qui en savait trop» de Nader Saeivar et «Pris au piège» de Darren Aronofsky. Bandes-annonces à l’appui.

Un homme meurt dans un bar PMU et y laisse un billet gagnant de loterie. En résulte un jeu de massacres vainement alambiqué.

Acide et intrigant, le premier long du cinéaste thaïlandais primé à la semaine de la critique à Cannes sur une femme tuée par la pollution et réincarnée en aspirateur demeure pourtant un peu lisse.

Mêlant culture du jeu vidéo, cinéma d’art martial et conte féérique, le film sur des ados qui voyagent dans le temps pour sauver le monde après avoir éternué est un peu fourre-tout.

Autour du thème récurrent de la famille bourgeoise assaillie par ses démons et ébranlée par la figure de l’étranger, la cinéaste slovène livre un long métrage chic ethnographique, à l’esthétique décadente.

Coécrit par Jafar Panahi, palme d’or à Cannes cette année, le thriller tourné clandestinement en Iran sur trois générations de femmes résistantes est un pamphlet politique, tendu et implacable.

Un ex-espoir du baseball, dont la carrière a été torpillée par un accident, se retrouve traqué par des malfrats après un cat-sitting. Entre dadas et panoplie visuelle habituelle, Aronofsky tente la déconnade avec un thriller barré.

Six films du cinéaste japonais ressortent en salles mercredi 27 août, redévoilant un univers empreint de perversité et d’érotisme morbide, flirtant volontiers avec l’abstraction.

Le dernier film de Paul Vecchiali, improvisé sur une seule journée de tournage et empreint de la disparition future de son auteur en janvier 2023, fait dialoguer un père et son fils autour d’une relation manquée.

Dans une mise en scène sobre et bucolique, le film de l’Allemand Christian Petzold sonde avec justesse la rencontre entre une jeune pianiste et une sexagénaire endeuillée.

Histoire de superflics toute en pétarades à la rythmique implacable, le long métrage de 1992 du cinéaste hongkongais, qui compte parmi les plus grands films d’actions de tous les temps, ressort en version restaurée.

Trente-cinq ans après le chef-d’œuvre de comédie noire de Danny DeVito, le remake aseptisé avec Olivia Colman et Benedict Cumberbatch en couple déchiré se révèle d’une misogynie crasse.

De la lutte contre les mégabassines aux vestiges de la vie à Gaza, le festival ardéchois, qui se tient jusqu’au 23 août, cultive sa fibre contestataire à travers une sélection de beaux films percutants.

Disparu dimanche 17 août à 103 ans en toute discrétion, à l’image de sa carrière dans l’ombre, l’Américain, designer inspiré, a aussi signé plusieurs affiches cultes, dont celles de «West Side Story» et «Manhattan».

En pleine dépression post-partum, l’héroïne développe une obsession pour un fait divers, l’infanticide de deux nourrissons. Si l’exploration psychique aiguise la curiosité, l’intrigue ne tient pas ses promesses.

A l’affiche de «Valeur sentimentale» de Joachim Trier, grand prix du Festival de Cannes 2025, l’acteur suédois aux 150 films revient sur sa carrière éclectique, des planches de théâtre aux blockbusters, de Lars von Trier à «Dune».

Dézingué par la critique internationale au dernier Festival de Cannes, le film de Julia Ducournau, palme d’or en 2021, surexploite une métaphore aussi confuse que grossière autour de la contagion.

Grand prix au Festival de Cannes, le film du cinéaste dano-norvégien, sur le retour d’un cinéaste absent dans la vie de ses filles à la mort de leur mère, réussit subtilement à raviver le sujet vu et revu des foyers dysfonctionnels.

Icône du Swinging London, visage d’une nouvelle génération d’acteurs issus des classes populaires, le Britannique au regard d’acier a marqué le cinéma de son aura ambiguë. Il est mort le 17 août à 87 ans.

Sorti dans la plus grande discrétion mercredi 13 août dans sept salles en France et sans promo, le long métrage réalisé par Sylvain Estibal a été qualifié de «raté» par son propre producteur.

Junta Yamaguchi revisite sans originalité le genre de la boucle temporelle dans une auberge japonaise bourrée de personnages grotesques.

Le drame de Jianjie Lin explore les inégalités en Chine sous une esthétique soignée mais creuse.

Dans son premier long métrage, le cinéaste australien explore avec brio et horreur les affres d’un couple codépendant.

Récit initiatique d’une dame âgée atteinte de troubles cognitifs, le premier film de la cinéaste américaine troque le pathos contre la douceur.

L’histoire d’amour entre une «cagole» de Toulon et un gosse de riches timide et ex-loser passe l’épreuve des vacances entre amis sur l’île natale de ce dernier. Deux mondes s’opposent dans ce «teen movie» dramatiquement sociologique.

Sous le feu des critiques et des analystes financiers, jugeant leur stratégie dispendieuse suivie de flops successifs parfaitement suicidaire, le studio sauve son été avec «Superman» et «Evanouis» en misant toujours sur une certaine audace.

Le long métrage de Jonathan Entwistle est un recyclage hasardeux de son modèle, avec une intrigue faible et une nostalgie forcée, qui essore largement la franchise.

Paysages soufflés par un vent atomique, Dracula noctambule, exploration du passé gazaoui… L’enthousiasmante sélection de la 78e édition du festival suisse part à la recherche des absences et des disparus.

En faisant le choix d’un Liam Neeson rincé et d’une Pamela Anderson en retour de grâce, l’incontournable franchise comique des années 80 réussit son retour.

Précédé de la rumeur d’une bataille d’enchérissement à simple lecture du scénario original, cette fiction horrifique dans le pur style Stephen King sur des disparitions d’enfants, est le film de genre à ne pas manquer en ce moment.

Au terme d’une attente de huit ans, la suite des aventures d’Ophélie, Tony et Amin était projetée en compétition le 9 août au festival de Locarno. Entre parodie de sitcom et mélancolie des destins bloqués, de magnifiques retrouvailles.

Accompagné d’une réputation de navet intégral, cette énième adaptation du roman de Wells est parvenue à attirer un public curieux d’accident industriel, pour mieux lui fourguer des placements de produits cyniques.

Six mois après l’annonce de la mort de l’acteur américain et de son épouse, le 26  février, les médias s’arrachent les détails du timing des deux décès. Leur ordre décidera de la destination d’une fortune de 80 millions de dollars.

Pour son adaptation de «l’Odyssée» d’Homère, le cinéaste à succès a posé ses caméras quelques jours sur le territoire disputé, provoquant la colère d’un collectif d’une centaine d’artistes, journalistes et activistes.

Le réalisateur-producteur à succès s’est dit prêt à réaliser plusieurs suites à sa saga de science-fiction. «Il n’y a pas de raison de ne pas le faire», s’entête-t-il. Alors que si, bien au contraire.

La fréquentation des cinémas au mois de juillet, en recul de 17 % par rapport à l’an dernier et dominée par le cinéma hollywoodien, fait triste mine. Symptôme d’une année en manque de locomotives, sans mégasuccès français.

Le thriller de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, dans lequel l’action se joue au bout d’une hotline, se ridiculise en temps réel.

Le récit adolescent d’Olivier Meys, qui met en scène l’attente de familles dans un centre d’accueil de réfugiés, brille surtout par le côtoiement de ses deux jeunes actrices.