Le documentaire chaotique d’Alex Ross Perry sur le groupe Pavement, référence de l’indie rock US des années 90, étonne et réjouit, avant de sombrer dans une bouillie suffisante.

Le dernier opus de la «Trilogie d’Oslo» sonde les fantasmes homosexuels de ramoneurs hétéros et clôt avec finesse ses pérégrinations scandinaves.

Dans son dernier long métrage, le réalisateur met en scène un shérif borderline et un maire banalement corrompu dans une communauté au bord de l’implosion. «Libération» a rencontré l’Américain qui tente de cerner le chaos de son pays.

Le journaliste spécialiste du fantastique et de l’horreur, père du magazine «Mad Movies», a été pour plusieurs générations une formidable porte d’entrée vers les films gore, de science-fiction et de séries B. Il est mort lundi à 69 ans.

A Cayenne, le cinéaste met en scène ses proches, dix ans après la mort tragique d’un des leurs. Et signe un envoûtant récit de transmission, sur les pas d’un adolescent entre deux cultures.

L’amène Belge, fille du dessinateur Peyo, gère l’entreprise familiale dédiée à la pérennité des bonhommes bleus et au commerce afférent.

La patronne de la holding indépendante de distributions de films et d’exploitation de salles, secouée par deux enquêtes parues dans «Libé» et «le Monde», tente une sortie de crise.

Un hommage à Thorn, mort ce samedi 5 juillet. Réalisateur de documentaires, militant associatif, il a fait le lien entre le monde ouvrier et le hip-hop et su, face aux injustices, garder jusqu’au bout son indignation.

Le cinéaste, marqué par Mai 68, a passé sa vie à filmer les usines, les ouvriers, les silencieux, les immigrés et leurs enfants. Il s’est éteint ce samedi, à 78 ans.

Une enquête sème le doute sur l’honnêteté du livre britannique, vendu comme un récit véridique sur la résilience, la maladie et le pouvoir de guérison de la nature et désormais adapté au cinéma.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 9 juillet avec aussi «In The Summers», «I Love Peru» et «Rock Bottom». Bandes-annonces à l’appui.

Romanesque et obstiné, l’ultime volet de la trilogie du cinéaste chinois sur les travailleurs textiles de Zhili les suit dans leurs villages et leurs familles. Et clôture un chef-d’œuvre sur la condition ouvrière contemporaine.

Cette semaine, un biopic musical, récit imparfait de quelques mois de la vie de l’ex-batteur de Soft Machine Robert Wyatt.

Avec un sens réjouissant de la ligne claire, le cinéaste insuffle vivacité et légèreté au nouvel opus des aventures de l’übermensch de Krypton.

Tout en ambiguïté, le cinéaste portugais imagine un ingénieur débarqué en Guinée-Bissau pour valider le tracé d’une route dans un film lumineux sur le désir, le post-colonialisme, les contradictions.

Dans son dernier film en Guinée-Bissau, le cinéaste portugais braque sa caméra sur le travail humanitaire et le colonialisme du «bien faire». Son tournage, qu’il raconte, l’a mis au cœur de ces tensions et de ces rapports de pouvoir.

A la tête de DC Studios, nouvelle sous-branche de la Warner, le réalisateur de «Superman» raconte comment il s’est attelé à une tâche abracadabrante : poser la première pierre d’un énorme projet industriel sans oublier de faire du cinéma.

L’Américaine queer d’origine mexicaine conte quatre séjours de sœurs chez leur père divorcé, dans un récit frontière délicat qui évite les pièges du pathos.

La trilogie «Mektoub, My Love» est restée sans suite, l'opus 2 n’étant jamais sorti après une projection fracassante à Cannes. Le troisième épisode sera projeté en avant-première cet été en compétition dans le rendez-vous cinéphile suisse.

L’ego trip fanfaron de l’acteur-starlette, sorte d’introspection sur son explosion médiatique, est consternant voire glauque.

En réalisant le thriller «Indomptables», l’humoriste franco-camerounais, qui a grandi à Maisons-Alfort, a renoué avec ses origines.

A l’occasion de la publication en français d’une volumineuse biographie, le cinéaste néerlandais revient sur sa tumultueuse filmographie et ses projets à venir.

Formidable et déstabilisant, le deuxième volet de la «trilogie paranoïaque» du cinéaste Alan J. Pakula fait l’objet d’un coffret collector comprenant un ouvrage inédit signé Jean-Baptiste Thoret.

Le réseau social où l’on distribue notes, gloses ou éloges de films a fédéré une jeune communauté tout en devenant incontournable pour nombre de créateurs et distributeurs.

Le catalogue d’Amazon persévère dans un registre d’actioners bas-milieu de gamme à castings rutilants, incongruité industrielle propre à une ère où séries Z et A tendent à se confondre.

Au cours de ses plus de quarante ans de carrière, l’acteur américain, mort jeudi 3 juillet, a cumulé des dizaines de rôles au cinéma. Ses collaborations avec Quentin Tarantino resteront parmi les plus célèbres.

L'acteur qui devait être membre du jury fin juin fait l’objet d’une enquête préliminaire toujours en cours depuis le dépôt de plainte d’une ex-compagne qui l’accuse de violence, ce qu’il nie en bloc.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 2 juillet. Avec aussi «Materialist», «Rêves», «Islands…» Bandes-annonces à l’appui.

Jan-Ole Gerster signe un summer movie au récit moyennement intéressant mais dans lequel Sam Riley campe à merveille le rôle d’un prof de tennis désabusé dans un complexe hôtelier.

Récit des doutes et désirs d’une adolescente en butte aux interdits, le premier film de la «Trilogie d’Oslo» du cinéaste norvégien peine à décoller.

Sorte de «Peau d’âne» de l’île d’Yeu, breloque mais pas antipathique, le film oscille entre gags inoffensifs et modeste poésie.

Malgré la mise en scène glamour autour de ses personnages, la chronique sociétale en forme d’état des lieux du dating moderne de Celine Song manque de panache et de cruauté.

Emerveillement, cavale, surenchère… Ce dernier opus est un nouveau naufrage dans l’interminable série de films que même le cinéaste Gareth Edwards ne parvient pas à réveiller.

«Fascinée par la trace qu’on en garde du temps qui passe», la cinéaste a puisé dans des enregistrements de sa propre vie pour écrire, diriger et mixer le second volet de sa trilogie sur le couple tournée avec Philippe Katerine.

Le dernier long métrage de Quentin Dupieux, porté par une Adèle Exarchopoulos en youtubeuse dégénérée, s’avère un énième un film de son auteur sur la cruauté du monde et l’inanité du spectacle. Vain et un peu cynique.

Dérivé mutant de «Cendrillon», le film entre pastiche et horreur d’Emilie Blichfeldt est une splendeur à l’intelligence et la puissance visuelle sidérantes.

Entre autofiction et narration obsessionnelle, la cinéaste filme le road-trip chaotique d’une famille prise dans le flux nerveux du tourisme de masse en Sardaigne.

L’actrice de 18 ans popularisée par «l’Amour ouf» carbure à une incandescence qui lui a ouvert, par hasard, les portes du cinéma.

En juillet 1965, un cultivateur provençal témoigne de sa rencontre avec des extraterrestres dans un champ de lavande. Six décennies plus tard, l’affaire passionne toujours habitants et ufologues, alors qu’un film sort le 9 juillet.

Figure charismatique de l’âge d’or hollywoodien, l’actrice new-yorkaise, à l’aise dans tous les genre, fait l’objet d’une belle rétrospective à La Rochelle Cinéma puis au Majestic Bastille.