La cinéaste française d’origine irakienne propose un très réussi autoportrait musical et polyglotte autour de la mémoire et de la place que chacun doit se trouver dans le monde.

Vif mais parfois maladroit, le film de Karan Kandhari trouve tout son intérêt dans son regard sur la mégapole de la côte ouest de l’Inde.

Le premier long métrage de Luna Carmoon plonge sans jugement dans le fatras nauséeux d’une relation mère-fille dysfonctionnelle, avec deux actrices phénoménales.

Les organisateurs de la 82e édition du festival italien, qui se déroulera du 27 août au 6 septembre, lèvent le voile sur une première distinction majeure : un Lion d’or sera remis à l’actrice américaine pour l’ensemble de sa carrière.

Evocation élégiaque de la vie d’un comptable mystérieusement lié à l’apocalypse, le film de Mike Flanagan frôle l’overdose de bons sentiments mais brille par son regard porté sur la fin de l’enfance, entre naïveté et noirceur.

Tourné en pleine fièvre des JO, le premier long métrage de Valentine Cadic suit l’errance d’une vacancière venue retrouver une sœur perdue de vue, dans un Paris chamboulé. Une chronique burlesque et mélancolique.

En quête des paroles perdues d’activistes de l’indépendance algérienne, Raphaël Pillosio fait émerger l’émotion, à défaut de certitudes.

Loin du registre comique, l’humoriste fictionnalise un documentaire tourné en Côte-d’Ivoire et le transpose au Cameroun. Original et efficace.

Le géant américain scinde ses activités en concentrant ses chaînes CNN, TNT ou Discovery dans une entreprise distincte. Un nouveau signal de la transition de l’industrie télévisuelle vers la vidéo en ligne.

Œuvres de jeunesse critiques d’Hollywood, mélodrame social, farce acide… Les films noirs du monstre du cinéma allemand, qui aurait fêté ses 80 ans cette année, ressortent en salles et dans un coffret.

Alors que le musée parisien fermera ses portes fin septembre, «Libé» vous aide à vous y retrouver.

Revenus à l’équilibre financier, les «Cahiers du cinéma» ont annoncé jeudi 5 juin la mise à disposition de l’intégralité de leurs archives sur leur site rénové.

«Libé» vous guide dans les sorties cinéma de ce mercredi 4 juin avec aussi «Horizonte» et «Cloud». Bandes-annonces à l’appui.

Dans un splendide film restauré en 4K plus de trente ans après sa réalisation, le cinéaste japonais injustement méconnu Shinji Somai sonde avec délicatesse la curiosité morbide de trois gamins.

César Acevedo suit un bourreau en quête d’expiation dans une jungle de carton-pâte. Un ratage aussi bien sur la forme que sur le fond.

A peine sauvée par l’interprétation de l’acteur, la chronique guindée des derniers jours du neurologue s’appesantit sur une discussion imaginaire avec l’écrivain C. S. Lewis.

Récit des galères d’un vendeur crapuleux face à ses clients tortionnaires, le nouveau long du prolifique Kurosawa vire au téléfilm balourd et incompréhensible.

Dans un documentaire captivant, Alexe Poukine infiltre des ateliers théâtraux à l’hôpital. L’occasion pour le personnel de travailler ses capacités d’empathie et de laisser s’exprimer sa propre détresse.

Dans un premier film d’une contemporanéité stupéfiante, le créateur de «Succession» imagine le week-end en huis clos de quatre moguls de la tech, imperméables au chaos mondial déclenché par l’un d’entre eux.

Meubles, instruments de musique, cravates, têtes de cerfs empaillées… Des centaines d’objets ayant appartenu au cinéaste et artiste américain, mort en janvier, seront proposés à la vente le 18 juin, sur Internet et à Beverly Hills.

Le réalisateur et producteur du western est poursuivi par une cascadeuse, Devyn LaBella, qui l’accuse de ne pas avoir respecté le contrat encadrant le tournage des scènes d’intimité.

Réalisé par Iyad Alasttal, le long-métrage projeté mardi 27 mai à l’Institut du monde arabe à Paris dépeint, sans montrer directement, la violence des bombardements israéliens, la souffrance du quotidien des Gazaouis.

L’écrivain, scénariste et réalisateur proche de Marguerite Duras est mort vendredi 23 mai. Il avait 78 ans.

Dans son premier long métrage, l’Espagnole Marta Nieto interprète avec délicatesse une femme divorcée qui, face aux questionnements de son fils transgenre, s’interroge sur sa propre identité.

Une entreprise fait revenir les morts via des corps-hôtes, le temps de faire ses adieux, dans une fable SF ­sur-référencée mais émouvante.

Avec son défilé de stars, son intrigue financière pénible et son enfilade de sketchs même pas drôles, le nouveau film du cinéaste s’agite dans le vide.

Le Festival de Cannes et le tournoi de Roland- Garros sont des shots d’illusions qui aident à échapper à l’angoisse de l’actualité.

Réalisateur du documentaire choc «le Chagrin et la Pitié», qui dynamita à lui seul en 1971 le mythe de la France résistante, ce documentariste majeur et intransigeant, fils de Max Ophuls, est mort samedi 24 mai à 97 ans.

Après la palme d’or décernée à l’iranien, le ministre des Affaires étrangères avait salué dans son film «un geste de résistance contre l’oppression du régime».

Le jury de la 78e édition, présidé par Juliette Binoche, a accouché d’un palmarès mêlant gestes forts et lots de consolation, et récompensé le cinéaste iranien, réalisateur d’«Un simple accident».

Ce samedi soir, le jury du 78e Festival de Cannes, présidé par Juliette Binoche, a sacré le réalisateur d’«Un simple accident». Le Norvégien Joachim Trier a également été récompensé pour «Valeur sentimentale».

Le réseau électrique d’une partie du département est mis à l’arrêt après un incendie d’origine et la chute d’un pylône d’une ligne à haute tension alimentant la ville. Selon l’organisation, le festival va pouvoir se conclure ce soir.

Seul cinéaste arabe et africain primé à Cannes, il avait accédé à la renommée internationale avec «Chronique des années de braise», récit en six tableaux de la décolonisation.

Envoyée par «Libé» sur la Croisette pour photographier stars, festivaliers et Cannois quelque peu bousculés, la photographe Marie Rouge revient sur deux semaines de péripéties.

Le film de Simón Mesa Soto et ses personnages, un écrivain alcoolo et l’adolescente qu’il veut pousser à devenir poète, inventent un nouveau mauvais goût.

Organisée par la cinéaste iranienne Sepideh Farsi, une conférence s’est tenue ce vendredi 23 mai pour alerter sur la crise humanitaire en cours dans l’enclave palestinienne.

Aujourd’hui, on voit les derniers films et le bout du tunnel, en musique.

Juré pour la Semaine de la critique, le flegmatique acteur londonien, 36 ans et déjà oscarisé, veut continuer à réaliser ses propres projets.

Le long métrage de Kelly Reichardt sur la cavale d’un petit voleur d’art est desservi par son burlesque trop bridé et son image délavée.

Le président et fondateur du prix trans-sélections créé en 2010, Franck Finance-Madureira, fait le point sur les avancées et résistances passées et à venir.