En quelle année est-on, déjà ? A deux jours de la cérémonie d’ouverture des JO, la programmation des cinémas pourra donner l’impression de s’être réveillé dans une étrange faille temporelle, située quelque part avant la disparition des cabines téléphoniques, avec le piano de Yann Tiersen en fond sonore, à moins que ça ne soit l’ère Obama et l’époque des sonneries de Blackberry ? Ce mercredi et le mercredi 31 juillet, deux des films français les plus vus et rentables à l’étranger, le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain et Intouchables font leur grand retour sur plusieurs centaines d’écrans, vingt-trois et treize ans après leurs sorties respectives, avec la possibilité pour les exploitants de les diffuser en version sous-titrée en anglais. L’occasion de vérifier si ces deux mégasuccès continuent de rameuter le public.
Il y aurait a priori de quoi faire, avec l’apport des 15 millions de visiteurs attendus à Paris pendant les JO dont 2 millions de l’étranger – le début de la saison estivale s’annonce cependant incertain selon les professionnels du tourisme qui constatent un retard à l’allumage sur tout le territoire. Outre