En ouverture du festival, la grande actrice italienne Laura Morante affichait sur le tapis rouge un éventail où était inscrit «Stop the Gaza genocide». L’écrivain Tahar Ben Jelloun, invité en sélection parallèle par les Giornate degli autori (la Journée des auteurs), n’a pas non plus hésité sur l’emploi du mot, sans susciter comme en France de sinistres polémiques. Autour de Venise, plusieurs mairies affichent leur soutien au peuple palestinien (Modène, Bologne). Le Lido se trouve ainsi un peu moins coupé de toute forme de réalité, ce qui n’empêche pas de sentir un petit air de business as usual dans le plus vieux festival de cinéma du monde. La Mostra, secouée ces dernières années par une avalanche d’imprévus à gérer – révolution des plateformes (dont le festival a rapidement pris son parti, leur ouvrant les portes de la compétition, contrairement à Cannes), épidémie de Covid et, l’an dernier, grève des scénaristes qui avait privé le tapis rouge de bon nombre des stars américaines attendues et polémique autour de la présence du
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Angelina Jolie, Nicole Kidman… A la Mostra de Venise, le gratin hollywoodien en tête de gondole
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Mostra de Venisedossier
Angelina Jolie incarne Maria Callas dans «Maria» de Pablo Larraín. ( FilmNation Entertainment)
par Laura Tuillier
publié le 30 août 2024 à 15h52
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