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Libération
Coulisses

Au Festival de Cannes, derrière les beaux discours, la politique sous le tapis

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Ukraine, Gaza, discours anti-Trump… Si cette édition 2025 semble ultrapolitisée, en coulisses, les travailleurs précaires du Festival sentent un durcissement de leur liberté de parole au nom de la «sécurité».
L’action du collectif «Sous les écrans la dèche», qui réunit des professionnels précaires des festivals de cinéma demandant à être intégrés au régime de l’intermittence, le soir de la cérémonie d’ouverture. (Stephane Mahe/REUTERS)
publié le 20 mai 2025 à 9h30

Ne serions-nous pas en train d’assister au «plus politique des Festivals de Cannes depuis 1968», se demandait vendredi 16 mai le Hollywood Reporter ? Dans un contexte géopolitique troublé, la politique s’est insinuée un peu partout : dans l’hommage à la photojournaliste palestinienne tuée à Gaza et au centre d’un documentaire présenté à l’Acid, dans la tribune de près de 400 personnalités du cinéma appelant à ne plus se taire face à l’horreur à Gaza, dans le discours de Robert De Niro contre Trump à la cérémonie d’ouverture, ou sur le tapis rouge où Bono et Sean Penn avaient convié vendr