Une étoile filante raye le ciel. On entend une chouette hululer, l’église de Lussas tonner dans la nuit, sans perturber le vol d’une petite chauve-souris. Conditions de rêve pour la séance en plein air de Soulèvements de Thomas Lacoste, face à 700 personnes rassemblées sous les feuillages, dont beaucoup s’essuient les yeux d’émotion. Sur l’écran, un ornithologue raconte la première fois qu’il a prêté attention aux chants des oiseaux, un émerveillement qui «épaissit l’existence».
Le film déploie une quinzaine d’entretiens avec des militants des Soulèvements de la Terre, après